Le 50e anniversaire du RIN comme parti politique

La Société du patrimoine politique du Québec vous invite à un colloque commémorant le 50e anniversaire de la fondation du RIN comme parti politique le 1er mars 2013, à la Maison Ludger-Duvernay, au 82 Sherbrooke ouest, Montréal.

09h00 – Ouverture
Mot de bienvenue Robert COMEAU

09h10 – Conférence inaugurale
Andrée FERRETTI ancienne vice-présidente du RIN

09h30-11h00 – Premier atelier : de mouvement à parti
Présidence de la séance : M. Denis Monière, président de la Société du patrimoine politique du Québec
Michel MARTIN : Un survol historique
Janie NORMAND : Les scissions
Josiane LAVALLÉE : La pensée néo-nationaliste
Nino GABRIELLI : Hubert Aquin, militant du RIN
Robert COMEAU : Bourgault et l’accession à l’indépendance

11h00-11h15 – Pause café

11h15-12h15 – Discussion

12h00-14h00 – Déjeuner libre

14h00-16h00 – Deuxième atelier : le RIN comme facteur d’innovation politique
Présidence de la séance : Michel Sarra-Bournet, directeur de l’Encyclopédie du patrimoine politique du Québec
Denis MONIÈRE : Le RIN un parti de type européen
Claude CARDINAL : Un mode de financement par les militants
Réjean PELLETIER : Analyse du programme électoral de 1966

16h00-17h00 – Table ronde : l’héritage du RIN
Présidence : André Gaulin, ex député du Parti québécois
Guy Bouthillier
Edouard Cloutier
Jean Décary
Yves Préfontaine

17h00 – Vin de l’amitié

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Une époque « glorieuse »? Les années 1950 au Québec, colloque de la Société du patrimoine politique du Québec, 18 octobre 2013, Hôtel du Parlement, Québec — Appel de communications

Le colloque de l’automne 2013 de la soppoq porte sur les années 1950 au Québec. En évoquant d’emblée le caractère « glorieux » de cette époque, il s’agit de pousser plus loin la réflexion historienne sur cette décennie tout en suscitant des discussions et des débats. L’adjectif glorieux renvoie en effet ici non seulement, d’une part, à une identité nationale qui s’exprimait à travers la passion pour le club de hockey du Canadien de Montréal (les « Glorieux ») et une foi religieuse qui célébrait la gloire de Dieu, mais également, d’autre part, au début des Trente Glorieuses et aux « Fabulous Fifties » des États-Unis. Les années 1950 au Québec furent-elles réellement des années « glorieuses »? Si tel est le cas, en quel sens?

Pour mieux cerner ce questionnement, le colloque est organisé autour de trois séances.

  1. Le Québec comparé: normalité ou anormalité?

La question de la normalité du Québec d’avant la Révolution tranquille, notamment des années 1950, taraude les chercheurs depuis un très grand nombre d’années. Alors que les historiens de l’après-guerre avaient généralement adhéré à une interprétation dépréciative de cette tranche du passé québécois centrée sur des retards structurels ou des caractéristiques culturelles qui seraient propres au Québec, ceux qui ont produit leurs œuvres maîtresses après les années 1970 ont proposé une vision dite « révisionniste » du développement de la société québécoise selon laquelle ce dernier suivait le rythme du développement urbain et industriel du reste de l’Amérique du Nord. Pourtant, jusqu’à maintenant, les études comparatives qui pourraient avantageusement alimenter ce débat sont peu nombreuses. Cette séance vise à ouvrir quelques champs de comparaison avec d’autres provinces canadiennes, les États-Unis ou d’autres régions du monde dans les domaines, par exemple, de la moralité politique, des conditions ouvrières, de l’éducation, de la place de la religion, de la natalité, de la condition féminine, etc.

  1. Objets emblématiques

La deuxième séance explore des objets emblématiques des années 1950. On mesure souvent mal en effet à quel point l’introduction de certains objets a eu un impact majeur sur l’évolution de la société québécoise. La place des femmes, les valeurs des jeunes, les loisirs de la classe moyenne ont été parfois bouleversés en profondeur par ces nouveautés. La simple invention du plastique a certainement eu une influence sur le cours du XXe siècle supérieure à l’élaboration de maintes idéologies qui, pourtant, ont davantage passionné les historiens. Il s’agit donc d’analyser l’impact de la création ou de la diffusion massive au Québec d’objets marquants aussi divers que la laveuse électrique, le 33 tours ou la télévision.

  1. Lieux de mémoire

Tout le monde connaît le succès de la notion de « lieu de mémoire » dans les centres de recherche européens et américains d’histoire. C’est que cette notion permet de conjuguer l’analyse des faits historiques et celle de la mémoire collective. La troisième séance entend reprendre cet exercice et l’appliquer à certains « lieux » (définis de manière très large) qui évoquent, sur un mode à la fois symbolique et affectif, les temps forts du grand récit des Canadiens français devenus Québécois. Nous pensons entre autres à la banlieue, au chapelet en famille, au carnaval de Québec, etc.

La complémentarité d’une approche comparative de portée plus générale et d’une approche de portée plus spécifique centrée sur des lieux et des objets emblématiques promettent de brosser un portrait original, à la fois plus vivant et plus nuancé, d’une période charnière que les chercheurs, malgré des études déjà riches et volumineuses, n’ont pas épuisée.

Le colloque se tiendra le vendredi 18 octobre 2013 à l’Hôtel du Parlement, à Québec. Le coût d’inscription au colloque est de 20$.

Veuillez envoyer vos propositions de communications (350 mots) à Catherine Foisy avant le 1er février 2013 à l’adresse électronique suivante : foisy_catou@yahoo.ca

Membres du Comité scientifique :

Jean-Philippe Warren
Catherine Foisy
Dominique Foisy-Geofroy
Marcel Masse
Martin Pâquet
Matthias Rioux
Stéphane Savard

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Vient de paraître : La télévision de Radio-Canada et l’évolution de la conscience politique au Québec

La Télévision de Radio-Canada et l’évolution de la conscience politique au Québec, sous la direction de Denis Monière et Florian Sauvageau. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 2012. Xi, 220 p.

Textes préparés par les conférenciers du 10e colloque de la Société du patrimoine politique du Québec tenu le 21 septembre 2012 au Musée de la civilisation et organisé en collaboration avec le Centre d’études des médias.

  • Qu’est-ce que la conscience politique? D. Monière
  • La télévision de Radio-Canada et l’évolution du Québec : de la boutique unique au grand bazar / F. Sauvageau
  • Radio-Canada et le raffermissement linguistique / J.C. Corbeil
  • Le téléroman ou la construction d’un emblème télévisuel de l’identité culturelle et politique québécoise / V. Nguyên-Duy
  • Rendre le privé politique à la télévision de Radio-Canada. Femmes d’aujourd’hui et le féminisme au Québec, 1965-1982 / J. Brun et L. Laplanche
  • Radar de la société, fenêtre sur le monde / P.A. Comeau
  • Si la tendance se maintient… Le déclin (relatif) de la télévision de Radio-Canada / F. Bastien
  • La Société du spectacle radio-canadienne / M. Chevrier
  • Conscience québécoise ou canadienne? S. Joyal
  • Au-delà des débats : la démocratie et la culture / J.P.L’Allier
  • Et la culture dans tout cela? M. Fortin; Les nouveaux médias peuvent-ils sauver Radio-Canada? / C. Cano
  • Rôle et mandat du service public audiovisuel dans l’univers en réseau / P. Trudel
  • Québec, 1952-2012 : une communauté politique imaginée au prisme de la télévision puis de l’Internet / S. Proulx
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Les Entretiens Pierre-Bédard. Dixième édition

La Société du patrimoine politique du Québec en collaboration avec le Centre d’études sur les médias, vous convie à la dixième édition des Entretiens Pierre-Bédard dont le thème est « La télévision de Radio-Canada et l’évolution de la conscience politique au Québec ».

Date : Le 21 septembre 2012 (9 h à 17 h)
Lieu :
Musée de la civilisation, 85 rue Dalhousie, Québec
Inscription :
Vous pouvez soit remplir le bulletin (PDF ci-joint) et le poster à cette adresse ou alors simplement nous envoyer un message par courriel.

PROGRAMME

9 h – 9 h 15
M. Denis MONIÈRE
Qu’est-ce que la conscience politique ?

9 h 15 – 9 h 45
M. Florian SAUVAGEAU
La télévision de Radio-Canada : de la boutique unique au grand bazar

9 h 45 – 11 h
Les enjeux culturels et linguistiques
Président de séance : M. Pierre CURZI
M. Jean-Claude CORBEIL : Radio-Canada et le raffermissement linguistique
Mme Véronique NGUYEN-DUY : Le téléroman ou la construction d’un emblème télévisuel de l’identité québécoise
Mme Josette BRUN : Femme d’aujourd’hui et le féminisme de la 2e vague (1965-1982)

11 h – 11 h 15 – PAUSE

11 h 15 – 12 h 30
Information, divertissement et propagande
Présidente de séance : Mme Colette BRIN
M. Paul-André COMEAU : Radar de la société, fenêtre sur le monde
M. Frédérick BASTIEN : Si la tendance se maintient … le déclin relatif de la télévision de Radio-Canada
M. Marc CHEVRIER : La société du spectacle radio-canadienne

12 h 30 – 14 h – DÉJEUNER

14 h – 15 h
Les enjeux politiques
Président de séance : M. Marcel MASSE
M. Serge JOYAL : Conscience québécoise ou canadienne
M. Jean-Paul L’ALLIER : Au-delà des débats : la démocratie et la culture

15 h – 17 h
L’avenir du service public à l’ère des nouvelles technologies
Président de séance : M. Michel CORMIER
Mme Michèle FORTIN : Et la culture dans tout cela ?
Mme Catherine CANO : Les nouveaux médias peuvent-ils sauver Radio-Canada ?
M. Pierre TRUDEL : Rôle et mandat du service public dans l’univers en réseau
M. Serge PROULX : Le Québec, communauté imaginée au prisme de la télévision et d’Internet

17 h
Lancement des actes et vin de l’amitié

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