Mes chers amis,
Il me fait plaisir, à mon tour, de vous adresser mes vœux à l’occasion du Nouvel An.
Le bonheur, la santé et la paix font généralement l’objet des souhaits que s’échangent les parents et les amis lors des fêtes de fin d’année. À cela, je voudrais ajouter des vœux de liberté, de cette liberté qui permet à chacun de vivre pleinement, en conformité avec ses aspirations et ses talents, et qui donne à un peuple les bases de son autonomie.
Une des conditions essentielles de cette liberté, c’est l’éducation. J’espère que tous les jeunes et tous les adultes comprendront la nécessité pour eux de hausser leur degré de scolarisation et pour l’ensemble de la société de créer les conditions d’une réelle démocratisation scolaire. Car c’est par l’éducation que nous réussirons à faire du Québec une société développée et florissante, c’est par l’éducation que le Québec conquerra la liberté politique et économique qu’il réclame depuis longtemps.
Je souhaite qu’en 1967 la politique québécoise, par son réalisme et son dynamisme, favorisera toutes les conditions essentielles au bonheur de la société québécoise et de ses citoyens.