[DANIEL JOHNSON]
Merci monsieur Moisan.
Québécois, Québécoises, je suis enfin très heureux que nous puissions en direct nous entretenir des enjeux du 12 septembre prochain. L’élection du 12 septembre nous permettra de choisir entre deux sortes de changements. C’est une élection qui porte nettement sur le changement. D’une part le Parti Libéral du Québec offre ce changement. On peut prétendre qu’il y a un nouveau chef une nouvelle équipe 76 de nos candidats sur 125 sont des nouveaux pour la première fois cherchent un mandat. Un programme moderne qui vise à répondre aux aspirations d’aujourd’hui des Québécois. Une équipe d’hommes et de femmes jeunes et moins jeunes qui représentent toutes les régions du Québec unies à vouloir développer le Québec. Une équipe qui a un bilan une équipe qui a un bilan dont je vous entretiendrez. Tout à l’heure dont nous sommes extrêmement fiers. Une équipe qui a connu avec les Québécois des difficultés, l’échec du Lac Meech qui signifie pour moi quelques 10 ans d’intenses intérêts à la défense du Québec. J’ai cru un temps que ça avait été pour rien. C’est difficile à accepter mais les Québécois sont fiers et têtus je suis de ceux-là de reprendre le chemin qui est pour moi j’en suis profondément convaincu la meilleure voie pour les Québécois qui cherchent réforme et révision de la constitution de l’union canadienne à laquelle nous appartenons. Il ne s’agit pas maintenant néanmoins de reprendre ces vielles querelles de recommencer ces vielles chicanes. Une pause est nécessaire au Québec aux Québécois et Québécoises pour relever les défis de l’emploi. Les Québécois veulent que leur gouvernement s’occupe des nouveaux problèmes que les familles connaissent de la nouvelle pauvreté de ces jeunes de ces femmes seules de ces aînés surtout les femmes qui cherchent la sérénité la quiétude la sécurité le confort. C’est la le rôle primordial du gouvernement de s’occuper de ces problèmes de s’occuper de toutes ces régions du Québec.
L’autre changement, l’autre changement quel est-il? Qui se présente les purs et les dures de 1984 pour qui la première loyauté est à l’option constitutionnelle, une option de rupture et de rejet. Pour faire quoi, pour créer des emplois pour assurer le développement économique du Québec? Certainement pas. Pour dès le 13 septembre enclencher une démarche. Oui tous le monde sait qu’il y a un référendum. Il y aura un référendum advenant une victoire du PQ. Mais que ce passetil le 13 septembre. Dès 8 heures le matin qu’estce qui préoccupe les Québécois. Pour le développement économique dès le 13 septembre des recettes qui ont déjà connues de meilleurs jours. Des recettes que d’autre aujourd’hui rejettent et dont ils tentent de se débarrasser.
Donc appuyer le programme du PQ son chef son équipe son enclenchement c’est souscrire à la logique de la séparation. Appuyer le Parti Libéral du Québec appuyer le parti qui veut à tout moment améliorer la condition de vie des Québécois et des Québécoises et assurer notre participation à l’union dans laquelle nous sommes inscrits c’est choisir la logique de l’union. C’est le choix dont nous pourrons discuter ce soir. J’aurai des questions à poser j’attendrai des réponses avec vous. C’est le choix du 12 septembre quel sorte de changement voulons nous.
M Lépine vous avez touché le point central qui pour moi illustre le fait que le retour du PQ aux affaires c’est le retour de vielles recettes qui n’ont pas fonctionné qui n’ont pas fonctionné et dont tout le monde essaie de se défaire un peu partout en occident. Le taux d’endettement c’est une chose mais comme n’importe qui qui nous regarde la question est de savoir de combien pouvons nous emprunter quelle est la capacité d’emprunt d’un individu d’une famille pour sa voiture pour une maison ou pour quelques achat important. Je parle d’un actif je ne parle pas d’emprunter pour payer l’épicerie. Or il faut mesurer ce service de dette. Les intérêts que représente par exemple cet hypothèque. Combien doit-on payer par mois. Lorsque Monsieur Parizeau est devenu ministre des finances c’était 1 dollar sur 20. 1 Dollar sur 20 les revenues du Québec qui était expliquer par cet intérêt sur des emprunt que nous avions contracté dans le passé. Dans les 100 années et plus précédentes lorsqu’ils ont quitter en 85 c’était 1 dollar sur 7 14,1% plus triple. le poids du service de la dette sur la capacité de payer des québécois. Nous avons mis les freins à cet endettement et aujourd’hui c’est à 14,6% encore 1 dollar sur 7 a peu près et pourquoi pourquoi parce que les emprunts pour payer l’épicerie ne laissent rien et c’est ce dont nous avion hérité et ça ne serre à rien de dire on capitalisera les intérêts comme le dit le chef de l’opposition ça signifie emprunter en deuxième hypothèque pour payer l’intérêt de la première hypothèque.
C’est un cas trop fréquent qu’on retrouve dans nos économies. La structure des coûts de notre économie est devenue telle que ces échappatoire que vous décrive. existent ils existent. Nous avons tenté notamment pour ces jeunes de mettre sur pied toutes les mesures de soutien de créer son propre emploi. Il y a des programmes de plus en plus nombreux de l’argent plus généreux pour les moins de 30 ans pour créer leur propre entreprise.Encore plus généreux je dois le dire dans la Gaspésie et les Iles de la Madeleine depuis quelques mois afin de retenir dans les régions ou d’attirer dans ces région les jeunes qui le sont quitter ou veulent les quitter. Mais il y a également un tas de réglementations qui empêchaient les jeunes d’avoir accès par exemple au marché du travail de la construction. Ces jeunes grâce à la loi 142 ont maintenant accès à un marché de construction résidentielle qui n’est plus au noir qui ne doit pas être au noir et c’est ce que Monsieur Parizeau veut scrapper. Cette opportunité cette occasion pour les jeunes d’aller sur un marché du travail qui leur était fermé par la réglementation et la loi. Nous avons décidé d’ouvrir ce marché pour les jeunes québécois et par dessus tout nous pouvons continuer et nous devons continuer à consacrer davantage de sommes dans les fonds décentralisés de création d’emploi dans toutes les régions pour assurer la mise sur pied d’un vrai travail pour les jeunes.
Ce que j’ai à répondre c’est que biffons pour un moment comme tente de le faire le chef de l’opposition l’indépendance et la séparation de son programme. Qu’est-ce qui reste. Il reste un programme politique économique d’un protectionnisme désuet d’un dirigisme dépassé et d’une surréglementation totalement déphasée de ce qui se passe en Amérique du Nord. C’est le retour d’un ascenseur qu’on croyait totalement disparu. C’est absolument incroyable de voir comment on s’imagine qu’en intervenant davantage oui il y a des programmes et des mesures de cette nature le fonds décentralisé de création d’emplois le gouvernement ne peut pas se défiler derrière une théorie qui voudrait que le gouvernement doit être petit.Il doit être à la bonne place. Le fond décentralisé de création d’emploi la relance de l’emploi par les jeunes entreprises c’est des entreprises lancées et créées par des jeunes. Mais quelles est la trame du discours économique du parti québécois sinon l’interventionnisme un virage que nous ne devons pas prendre. Il est impératif que nous gardions le cap sur la concurrence internationale sur ce qui fait la substance des accords dont nous sommes les bénéficiaires et les signataires comme membres de l’union canadienne. Il est impératif de ne pas retourner au protectionnisme.
L’avenir la nouvelle économie ou vatelle elle va vers de nouveaux emplois dans de nouvelles industrie des choses qui étaient insoupçonnées il y a 10 ans deviennent des réalités de tous les jours pour les entreprises québécoises. Il faut continuer a soutenir la recherche et le développement et nous avons réussi à le faire. Nous avons dépassée systématiquement depuis 5 ans la moyenne canadienne de recherche et de développement au Québec. Nous approchons du 2%. Et alors que pendant des années nous étions sous la barre sous la barre de la moyenne canadienne. Nous avons fait des progrès considérables en matière de crédits d’impôt à la formation c’est en envol que ce programme a ce moment ci il est en plein essor et on nous blâme d’avoir mis sur pied quelque chose qui finalement décolle. On peut faire des gorge chaudes. Le chef de l’opposition est passé maître dans cette façon un peu désinvolte de rejeter les efforts qui se font pour les travailleur. Mais la réalité le net net comme tout le monde dit c’est que le taux de chômage au Québec n’a jamais atteint depuis 9 ans les records qu’il a atteint alors que vous étiez aux affaires. La réalité c’est que nous sommes maintenant un demi de 1% de moins sous la barre de la moyenne canadienne qu’à l’époque. Et ça ça représente 15 000 personnes des Québécois et des Québécoises de plus qui sont au travail qu’autrement. Les taux de chômage ont diminué à sa face même. Les taux de participation ont augmenté il y a 100 000 québécois de moins qui se cherche un emploi qui sont aptes au travail que le chef de l’opposition véhicule. Il y en a encore trop tout le monde le sait. Il faut continuer.
Dans le premier 5 ans de notre mandat plus 233 000 dans la récession moins 116 000. On est dans la grande région de Montréal plus 117 000. Ce sont ça les chiffres ils sont la c’est 500 000 000 c’est 125 000 000 pour l’est de Montréal et des centaines et des milliers de projets et d’emplois. Et ces 25 3 500 000 pour le sud ouest de Montréal et c’est 500 000 000 de dollars dont 300 000 000 pour l’innovation Innovatech du grand Montréal dont le chef de l’opposition d’ailleurs m’a applaudit et félicité. Alors il y a des choses l’économie change que nous avons réussi à faire a augmenter la participation des travailleurs au marché du travail. et nos engagements vont exactement dans le même sens dans le sens de permettre à 500 000 jeunes d’ici 5 ans d’avoir ce premier emploi dans l’alternance du travail et des études. Ça c’est un vrai engagement qui crée des emploi et qui lève l’obstacle de ne pas avoir d’expérience pour un jeune.
Pour la formation professionnelle ça été longtemps sous les péquistes une voie d’évitement aujourd’hui c’est une voie de qualification. Des dizaine de milliers de Québécois se qualifient.
Vous dites qu’ils y a trop de médecins et Monsieur Parizeau veut en amener 40 autres formés à l’étranger pour les envoyer en région. On sait tous qu’il y a un problème de répartition. On sait tous qu’il y a un problème d’explosion des coûts. Pourquoi parce que c’est avec une espèce d’autonomie d’autonomie un peu artificielle que tout ce mondelà fonctionne dans un système où il n’y a qu’un seul payeur qui est le citoyen du Québec le gouvernement du Québec pour les citoyens du Québec. Comment peu-ton faire. On peut faire on peut s’embarquer s’engager dans la voie que nous avons emprunté les signatures avec nos syndiqués la FTQ et la CEQ dans le domaine de la santé. Revoir les façons de faire oui mais surtout même au niveau des administrations et je l’ai dit à l’assemblée des directeurs généraux de l’association des hôpitaux du Québec se comparer à ce qui se fait de mieux. Pourquoi certaines femmes sont-elles dans certaines régions opérées 5 fois plus qu’ailleurs pour des maux de femmes pour des problèmes que seules les femmes connaissent. Pourquoi ces pathologie 5 10 fois plus prévalantes dans certaines régions que d’autres. Des profils de pratiques des profils d’administration on doit s’inspirer de ce qui se fait de mieux. Et lorsque nous comparons d’établissement à établissement et c’est commencé ce qui se fait de mieux nous pourrons imiter ce qui nous faisons déjà merveilleusement bien il n’y aura aucune difficulté à entrer dans les coûts mais surtout à assurer des soins de qualité partout sur le territoire du Québec.
Je n’aurais jamais pensé qu’a l’occasion d’une campagne électorale on pouvait sombrer aussi bas que le parti québécois et son chef à inquiéter des centaines et des milliers de familles. Je connais des gens dont le fils de 16 ou 17 ans doit 4 ou 5 fois par année être amené à l’urgence de cet hôpital. Jamais il n’attend. Jamais les cas urgents n’attendent. Jamais ils n’attendent. Qu’est-ce qu’il y a sur cette liste de 3000 enfants. Des cas que les médecins jugent urgents passent tout de suite. Semiurgent deux semaines délai maximum d’attente 3 mois. Et qu’est-ce qu’il y a sur cette liste la moitié la moitié est constituée parce que je l’ai demandé moi et j’ai pas fait des annonces je l’ai demandé. La moitié sont des gens qui des jeunes qui à la demande du médecins pourraient un jour d’ici 1 an ou 2 pourraient avoir une circoncision régler une hernie se faire recoller les oreilles. C’est la moitié de cette liste. et juge. du travail de 125 000 personnes dans le secteur de la santé à partir d’une liste d’attente il faut le faire. Les urgences n’attendent pas au Québec. Les urgence sont traitées immédiatement. Ce qui est importants est traité en dedans de 2 semaines avec la meilleure liste la plus courte liste d’attente au Canada. C’est de cet ordre là. Les vraies listes d’attente ça vient de geste comme Monique Simard votre candidate qui en 89 a fermé les hôpitaux illégalement alors qu’elle prétendait négocier les conditions de travail avec le gouvernement du Québec dont j’étais.
Faut penser aux parents et à leurs enfants d’abord et savoir que ces décisions sont prises par d’autres élus que nous par des commissions scolaires qui ont des budgets qui peuvent taxer et qui ont la responsabilité d’assurer l’enseignement primaire secondaire à des enfants partout sur le territoire du Québec. Des situations de déplacement de population où des gens quittent un village vont dans une nouvelle banlieue fuient quelquefois des environnements qu’ils aiment moins qu’ils aiment moins pour leurs enfants. Ou des écoles comme à Ste-Geneviève de Batiscan où j’ai rencontré les parents à 3 reprises où le maire de l’endroit et quelques autres ont fait leurs études primaires il y a 25 30 ans
dans un groupe de 200 élèves. il y en a 60 maintenant d’âge scolaire dans ce village. Qu’est-ce qu’on fait. Ce qu’on ne doit pas faire c’est de séparer les familles c’est de séparer le frère et la soeur en troisième et quatrième année et les envoyer boucher un trou chacun dans une autre école. C’est ça qui est important c’est de penser aux familles et de la façon dont on règle comment les commissions scolaires règlent ces problèmes. Mais des déplacement de populations il y en aura toujours. Il s’agit de voir comment les commissions scolaires peuvent avoir les moyens de maintenir dans un grand édifice des petites classes. mais lorsqu’ils sont acculés mais lorsqu’elles sont acculées à une décision qu’elles ont a prendre elles doivent respecter le choix des familles de laisser les frères et soeurs ensemble.
D’abord tout de suite il est extrêmement important pour nos téléspectateurs pour ne pas les inquiéter indûment qu’il n’y a aucune velléité de la part du gouvernement d’imposer des frais modérateurs aux cancéreux . Je sais d’où vient cet espèce de mythe que véhicule monsieur Parizeau. Les directives sont suspendues toutes les consultations sont menées. Il n’est aucunement question et je l’ai dit je l’ai dit à l’Assemblée nationale je l’ai dit à la commission de l’Assemblée nationale la commission des institutions il n’est aucunement question d’aller dans cette direction. Mais qu’est-ce que nous avons fait en matière de santé. Et quel genre de système avonsnous et quel genre de système devonsnous protéger. Oui comme je le disais tout à l’heure assurons nous que nous faisons le mieux possible partout
que prenons les meilleures décisions que nous inspirons les modèles les plus efficaces pour donner les meilleures qualités de service à nos concitoyens. Mais le monde a changé. La construction de centre d’accueil n,est pas une solution. Nos aînés ne veulent pas être en centre d’accueil. J’en sais quelque chose tous ceux qui ont des parents qui sont en âge de perte d’autonomie le savent pertinemment moi comme les autres. Les aînés veulent rester chezeux. Nous avons augmenté nous avons quintuplé quintuplé de 50 à 250 millions de dollars les budgets qui permettent aux familles de soutenir leurs aînés à domicile. Nous avons introduit dans la fiscalité de nouvelles déductions et de nouveaux encouragements aux familles à garder leurs aînés chez eux. Nous avons simplifié toute la fiscalité et les règlements possibles et imaginable pour permettre à des emplois destinés à soutenir et de maintenir les aînés à domicile d’être mieux administrés.
Monsieur Parizeau joue sur les mots. On suspend des directives pour les retirer. Monsieur Parizeau sait ça parfaitement. Il se targue d’avoir été un grand commis de l’État d’avoir connu tous les grands premiers ministres du monde entier qui se sont succédés depuis je ne sais combien d’années au Québec. Franchement comment pouvez-vous croire lorsque l’engagement du premier ministre est là que nous allons taxer les personnes qui sont atteintes d’un cancer. C’est une accusation tellement énorme tout comme le dit si bien le chef de l’opposition ce qui est exagéré devient insignifiant. Comment pouvons-nous croire de tels discours.
Publiquement et je m’engage encore une fois publiquement. On fait dans la technocratie et je comprend que ça peut vous intéresser et je dit publiquement et solennellement qu’il n’est aucunement question d’imposer les frais que vous prétendez que nous voudrions imposer. Il me semble que c’est clair c’est la troisième fois que je le dit en 3 mois ça devrait suffire à qui que ce soit. Je n’ai aucunement l’intention de manquer à ma parole de renier quelque signature que ce soit. Je dis aux Québécois les choses comme elles sont et je vais continuer à le faire là dedans comme dans les autres services sociaux comme dans l’éducation comme dans tous les progrès que nous avons réalisés. Le chef de l’opposition parlait d’un taux de décrochage de 36% ce qui est important faut pas mêler les choux et les raves. Ce qui est important c’est le taux d’obtention ou de nonobtention du diplôme de secondaire 5. Il est de 26% maintenant et de 31% dans votre temps. C’est ça qui est important.
Quel sorte de rapport ça peut avoir.
Quel rapport ça peut avoir.
Le chef de l’opposition essai de faire croire que nous privons les accidentés de leur prestation. C’est ça que le chef de l’opposition est en train de dire alors que nous avons récupéré les surplus pour faire quoi avec pour améliorer la sécurité routière c’est aussi simple que ça.
On touche au fonds finalement. L’endettement du déficit du boulet que nous traînons et que d’autres gouvernements traînent. Mais il s’agit de s’engager à réduire rapidement cet endettement. J’ai dit tout à l’heure dans un autre segment que c’est la capacité de rembourser qui doit nous retenir qui doit retenir notre attention. Et c’est cette capacité de rembourser qui doit être la base de tous nos calculs qui doit faire en sorte que nous ne surchargeons pas non seulement les contribuables d’aujourd’hui mais les contribuables de demain. Il faut réduire et le fardeau fiscal et le déficit à la fois. C’est pas facile mais il faut la volonté de le faire. Il faut la volonté de la faire et nous l’avons fait le 12 mai dernier et il faut la volonté de le faire dans l’avenir. La volonté de le faire dans l’avenir c’est une loi antidéficit sur les équilibres budgétaires. Une loi antidéficit qui nous contraint et c’est l’engagement que j’ai pris nous contraint à respecter le plan de 5 ans que nous avons mis de l’avant le 12 mai dernier. La grande différence entre monsieur Parizeau et moi entre nos formation politique c’est que monsieur Parizeau a déjà dit en avril dernier dans un magazine qu’il ne s’occuperait pas du déficit avant 4 ou 5 ans. Moi je dit aux Québécois que dans 4 ou 5 ans ce sera réglé. Il est important que les Québécois sachent que nous sommes aujourd’hui quoiqu’il en paraissent moins endettés que nous l’étions relativement il y a 10 ans.
Les chiffres je l’ai trouve de la même source que monsieur Parizeau mais je sais vraiment pas comment il les a inventés. Dans la commission Bélanger-Campeau qui s’est effectivement penché sur ces questionslà le consensus des économistes ça été le mieux résumé par Pierre Fortin. Pierre Fortin qui a été conseiller économique de gouvernements qui nous ont précédés et qui a évalué dans son témoignage à 2% du coût des programmes excluant les services de la dette pour le Québec le coût des chevauchements dans le système fédéral. 2% du coût des programmes excluant le service de la dette ce qui signifie 500 000 000 à 600 000 000 de dollars. Alors 3 000 000 000 de dollars moi je veux bien mais on entend que Bernard Landry l’a utilisé tout de suite pour son armée. Alors là le 3 000 000 000 est disparu. Mais si au delà du 500 000 000 à 600 000 000 ou du 3 000 000 000 d’économie dont on parle on oublie de prendre compte des économies d’échelle que l’union politique et économique canadien nous offre. De quoi s’agitil dans un Québec séparé le réseau des ambassades devra être créé. Il y a des centaines de millions de dépenses dans le programme du Parti Québécois qui pour être logique s’il prétend qu’il y a des économies à réaliser quelque part il y a également des coûts quelque part. Et ces coûts c’est à monsieur Parizeau à les chiffrer. Ces coûts c’est de remplacer tout ce dont nous bénéficions dans l’union économique canadienne par des créations du Parti Québécois.
Nous avons un plan de réduction et ce n’est pas un plan sauvage. Monsieur Klein peut décider les Albertins peuvent décider que c’est de cette façon qu’ils s’attaquent au problème. Il s’agit d’avoir la volonté de ne jamais lâcher. Le rythme auquel depuis de plusieurs années depuis 7 ans notamment nous continuons à plafonner les dépenses publiques de faire en sorte qu’elles ont augmenté de 1,3% de plus que l’inflation plutôt que 2,9% du temps de nos prédécesseurs. Fait en sorte que nous avons déjà demandé et demandons constamment notamment à nos employés de faire des efforts. Nous devons continuer dans cette voie. Nous avons mis longtemps à atteindre le plateau que nous connaissons ça prendra du temps à régler. Ce que je dis aux Québécois c’est qu’il n’y a pas de solution miracle instantanée . Il n’y a pas de solution équilibre budgétaire en 24 mois comme monsieur Parizeau le prétend. Imaginez-vous la première années soit disant d’enclencher la démarche de la souveraineté, la deuxième année nous sommes souverains et à la fin de la deuxième il y a l’équilibre budgétaire. C’est énorme comme prétention à l’endroit de la gestion des finances publiques. Ça prend 4 ou 5 ans c’est ce que j’ai dit et je suis disposé à contraindre mon gouvernement dès le 13 septembre à une loi qui nous forcera à chaque fois que nous voudrions déroger à cette obligation à faire un débat public à justifier nos choix. Nous devons continuer d’une façon constante et soutenue. C’est ça l’effort et c’est ça le courage qu’on demande à nos citoyens.
Parlons de Pierre Fortin. On va casser du sucre sur son dos il peut en prendre il a le dos large. Évidemment il a témoigné à de nombreuses reprises de nombreux économistes l’ont fait devant Bélanger-Campeau. Ce qui est remarquable c’est que depuis que les Génois ont inventé la comptabilité qu’on tient compte de l’actif et du passif du crédit et du débit en même temps monsieur Parizeau se satisfait d’une seule de ces colonnes. Des économies oui moi je veux bien des chevauchements 30 000 000 000 j’ai jamais dit ça de ma vie je ne sais pas d’où ça vient. La réalité c’est qu’il y a également des coûts à se lancer dans l’aventure dans laquelle le chef du Parti Québécois et son équipe veulent nous lancer dès le 13 septembre prochain. Non seulement il y a des coûts à l’enclenchement mais à l’aboutissement de cette démarche et si monsieur Parizeau veut parler ouvertement de ce que ça signifie les économies lorsque le Québec sera séparé on lui demandera également de parler des coûts. Pierre Fortin et les économistes devant Bélanger-Campeau ont estimé à 3% 7% 8% la différence que ça pouvait signifier dans la production et l’activité économique du Québec. Pierre Fortin le plus optimiste disons le plus réaliste pour les fins de la discussion parle de pertes d’emplois qui se chiffreraient à 175 000. 175 000 c’est ça les prévisions qui sont devant nous. 175 000 c’est pire qu’une récession le projet que le Parti Québécois nous réserve. Et c’est pas moi qui le dit je cite des résultats d’études qui ont été déposées devant la commission Bélanger-Campeau alors venir nous dire des choses comme ça c’est absolument énorme absolument énorme.
Alors bravo pour Salomon Brothers qui ne sont pas des électeurs ici au Québec et qui disent à leurs clients profite. en profite. en il y a de l’incertitude regarde. les taux d’intérêts que les Québécois doivent payer lorsque le Parti Québécois s’en mêle. Regarde. les profits que vous pouvez faire sur le dos des contribuables Québécois. Salomon Brothers, JP Morgan, Merryl Lynch tous ces gens qui sont sollicités par leur clients à ce moment ci et à l’approche des élections donnent le score exact. Le meilleur scénario le meilleur scénario de Salomon Brothers c’est l’élection du Parti Libéral du Québec qui ferait baisser le différentiel des taux d’intérêt donc qui ferait baisser notre coût d’emprunt donc qui réduirait l’incertitude qui assurerait la stabilité économique c’est exactement ça qui est l’alternative pour ces clients de ces maisons américaines. Elles veulent savoir quels conseils donner à leurs clients pour qu’ils fassent le plus de profits possibles sur notre dos. C’est absolument renversant de voir que le chef de l’opposition et ses candidats soit disant vedettes qui savent soit disant compter se réjouissent de tel témoignage.
C’est trop grossier.
Non pas du tout. Le Québec a toujours su comment définir qu’il pouvait être libre de ses choix distinct. Nous avons toujours poursuivi cette reconnaissance. Les Québécois veulent une révision et une réforme de la constitution canadienne c’est bien évident. Depuis 20 ans que nous poursuivons sans relâche ce but afin de moderniser la qualité des rapports qui existent entre nous afin d’assurer de façon très solennelle la reconnaissance du caractère distinct du Québec dans les relations que nous avons avec nos voisins. Ce que nous avons fait c’est de toujours soutenir et je serais intransigeant à chaque étape les droits du Québec ses pouvoirs et non pas en laisser échapper comme c’est arrivé en 1982 le droit de veto et certains droits à l’Assemblée nationale ont été échappés par les gens qui nous ont précédé. Je n’ai pas vu monsieur Parizeau démissionner à l’époque il a plutôt démissionné lorsque son chef a voulu tenter l’expérience de l’union économique et politique canadienne. Mais nous y reviendrons très certainement. Ce que nous avons c’est un ensemble c’est un tissu d’ententes continuelles d’accords de tous les jours avec nos concitoyens avec les membres de cette union avec laquelle nous avons à intervenir des décisions dramatiques en matières de fiscalité et de programmes sociaux seront pris au Canada nous devons être présents. La chaise vide l’absence et l’isolement ça ne fonctionne pas.
Il était grand temps que le chef du Parti Québécois il est grand temps que le chef de l’opposition nous explique cette première loyauté à son option à partir du 13septembre prochain. Il est important que les Québécois sachent exactement à quoi le gouvernement s’occupera si JacquesParizeau et son équipe péquiste formaient le gouvernement. Qu’estce que c’est que l’enclenchement. Tout le monde sait qu’il y aura un référendum si le PQ est élu c’est dans son programme personne ne met ça en doute. Mais quels sont les coûts immédiats pour les Québécois de cette démarche d’enclenchement. Combien d’emplois ça crée dans l’est de Montréal de savoir qu’il y a une commission itinérante sur le mode de scrutin proportionnel à moyenne pondéré. Combien d’emploi ça crée pour une jeune technicienne de laboratoire qui se demande si elle devrait avoir un stage de travail additionnel ici ou ailleurs au lieu d’être sollicité pour un témoignage sur l’utilisation éventuelle d’une
monnaie québécoise canadienne ou américaine. Dans quel sorte d’entonnoir le chef de l’opposition estil en train d’amener les Québécois. Nous sommes au coeur même de son option de son projet qu’estce que ça réserve pour l’avenir des Québécois.
Justement pas justement pas. La dernière chose qui intéresse Jacques Parizeau et le PQ c’est la révision de l’union économique et politique canadienne. Monsieur Parizeau a même qualifié notre présence et la présence du Québec autour des tables de discussion interprovinciale comme de la rigolade. Il a dit un de vos collègues qui l’interwievait à 3h05 de l’aprèsmidi le 24 juillet que c’était de la rigolade de vouloir améliorer l’efficacité de l’union
économique et politique canadienne. Alors que c’est précisément dans ce sens en mai et juin que nous avons conclu des ententes avec tous nos voisins d’améliorer la mobilité des travailleurs et des travailleuses de faire en sorte que nos entreprises ont accès à un
plus grand marché. C’est justement dans ce sens que les Québécois veulent aller. Et lorsque des décisions dramatiques sur la fiscalité au Canada sur la réforme des programmes sociaux incidemment que j’ai arrêté immédiatement parce qu’on ne respectait pas le droit de parole des provinces en avril dernier et c’est justement de ces tables de discussions de cette année des 12 prochain mois que monsieur Parizeau veut nous absenter nous retirer. Le désengagement comme stratégie de développement et de représentation et de défense des
intérêts du Québec le désengagement le boycott et la rigolade ce n’est pas drôle monsieur Parizeau.
Toujours toujours la rigolade. On voit comment le chef de l’opposition traite à la légère les aspirations des Québécois. Oui quitter le statu quo. Oui être convaincu que son gouvernement entend défendre les intérêts du Québec à l’intérieur de l’union à laquelle nous appartenons. C’est ça l’objectif du Parti Libéral du Québec, c’est ça l’objectif que j’ai toujours eu c’est ça l’objectif que je continuerai à poursuivre. Pourquoi. Parce que notre appartenance à l’union protège dans un monde de concurrence internationale. Lorsque nous signons des ententes avec nos voisins protège tous nos restes de développement régional protège nos sociétés d’État. Il fallait entendre le chef de l’opposition trouver ridicule que de protéger les sociétés d’état dans l’accord interprovinciale sur l’abolition des obstacles au commerce interprovincial. On veut protéger Hydro-Québec ou on ne veut pas protéger Hydro-Québec on veut protéger nos industries culturelles ou on ne veut pas protéger nos industries culturelles. On veut protéger nos mécanismes et nos politiques de développement régional ou on ne veut pas le faire. La qualité de l’union économique
canadienne et notre présence dans cette union politique au titre que nous avons avec l’influence que nous avons a fait en sorte que nos politiques auxquelles nous tenons celles qui font du Québec une société distincte ont été protégées dans la signature de traités
internationales et le chef de l’opposition le sait.
On confond les chevauchements oui avec des additions de programmes. Mais ce n’est pas exactement comme si on gaspillait la moitié de l’argent. Mais on reconnaîtra tous et c’est pourquoi nous avons créé la société québécoise de développement de la main d’oeuvre il faut
que l’administration unique la maîtrise d’oeuvre cette extension de la compétence du Québec en matière d’éducation qu’est la formation de la maind’oeuvre doit être gérée par le Québec. C’est la nature de notre proposition et je le répète qu au Canada est entrain de se décider l’avenir fiscal de tous les Canadiens et nous sommes en passe d’examiner comment les programmes sociaux et la qualité des services à la grandeur du pays seront effectués. Le chef de l’opposition nous demande de lui donner le mandat de s’absenter de ne pas à partir du 13 septembre s’occuper des intérêts du Québec dans le forum que nous voulons occuper sur
la chaise que nous voulons occuper d’exercer la voix que nous devons exercer pour nous assurer que nous sommes entendus que nous participons comme nous l’avons fait dans les accords internationaux qu’il s’agit du GATT ou du LibreÉchange nous avons participé et
décidé.
Et les entreprises québécoises sont à la tête du peloton. Vidéotron et tous nos téléspectateurs et tous ceux qui ont vidéoway savent que c’est une société du Québec qui est massivement implantée en Europe qui domine le marché en Angleterre.
Mes chers Québécois et Québécoise au cours de ce débat nous avons tenté et j’ai certainement tenté de faire ressortir les enjeux primordiaux les plus importants de l’élection du 12 septembre. L’emploi c’est ce qui vous préoccupe c’est ce que cette femme m’a dit les larmes aux yeux à PortCartier lorsque le gouvernement est intervenu pour relancer ce projet d’usine de pâte à PortCartier sur la Côte-Nord. Elle était heureuse que tous les autres Québécois aient compris que l’emploi était pour cette famille la première des priorités. C’est vrai pour cette jeune femme que j’ai rencontrée dans le Bas-du-Fleuve en février une jeune fille 15 ans qui souhaitais un emploi pour son père. Évidemment c’est ce qui anime l’action du gouvernement du Parti Libéral du Québec c’est notre priorité. Cette priorité peut connaître un plus grand succès dans une union économique qui serait renforcée. C’est la voie que nous avons tracée. C’est la route que nous entreprenons que nous suivons. Mais les Québécois souhaitent un changement changer pour le mieux pour le pire ou changer pour changer.
Quelles sont les véritables alternatives. Vous savez déjà les changements que mon équipe et moimême avons opérés. Vous savez avec quelle vitesse avec quelle clarté avec quelle sincérité nous sommes soucieux d’assurer des emplois à des Québécois pas de subventionner de nombreux emplois mais de rendre de plus ne plus de Québécois employables et employés. C’est ce que nous cherchons parce que j’ai demandé à mes collègues à chaque fois qu’ils ont une décision à acheminer au Conseil des ministres je leur ai demandé estce que ça crée un emploi. Est-ce que ça crée de meilleurs services estce que ça coûte moins cher estce qu’on
respecte le dollar du contribuable québécois. C’est le gouvernement que je vous offre. L’alternative est connue. Qu’est-ce qui arrive le 13 septembre. Est-ce qu’on tombe dans le vide. De quoi voulez-vous que votre gouvernement s’occupe. Le 12 septembre au soir si vous me réélisez, je vous dirai merci d’une estrade entouré de mes candidats merci de m’avoir fait confiance pour créer des emplois merci de m’avoir fait confiance pour rechercher le
changement dans l’union économique et politique à laquelle nous appartenons. Je vous dirai merci je vais continuer à négocier de façon intransigeante les droits les pouvoirs du Québec et de l’Assemblée nationale comme je l’ai toujours fait pour qu’on le sache une fois pour toute. Quelle est l’alternative. Imaginez le chef de l’opposition le soir d’une victoire du PQ sur cette estrade il vous remerciera pour dire je créerai des emplois je vous donnerai
un bon gouvernement. Pas du tout. Le chef de l’opposition et son équipe vous diront un pays dans un an et on enclenche tout de suite. C’est ça l’enjeu de l’élection.
Pensez y.
Merci.
[JACQUES PARIZEAU]
Mesdames et messieurs, bonsoir.
Nous sommes à 2 semaines des élections une élection où vous aurez l’occasion de juger un gouvernement. Le Québec et le Canada en sont à un période critique de leur histoire . Alors que se dessine le monde économique de l’an 2000 ni l’un ni l’autre n’apparait préparer au défi que nous devons relever. Le gouvernement fédéral croule sous le poids d’une dette de plus de 500 000 000 000. Vous vous demandé, à raison d’ailleurs, où est allé cet argent. A Québec alors même que le gouvernement libéral nous prêchait la bonne gestion le déficit triplait en trois ans pour atteindre 5 000 000 000 l’an dernier. Vous le savez aussi que ce gonflement de la dette au Québec est intervenue alors même que le gouvernement libéral nous annonçait de nouvelles taxe et impôts de toutes sortes jusqu’à quelques mois des élections. Il a été jusqu’à imposer un impôt rétroactif et il a détourné 250 000 000 de la caisse de l’assurance automobile. Il a obliger nos municipalités et nos commissions scolaires a augmenter nos taxes. Au total depuis le début de la récession le gouvernement libéral nous a soutiré 13 000 000 000 de taxes et d’impôts supplémentaires. Pendant ce temps là l’inaction du gouvernement faisait en sorte que des contrebandiers devenaient millionnaires. La seule réponse de monsieur Johnson, il y a 2 semaines ça été d essayer de se dissocier de son gouvernement en disant je n’était pas premier ministre. A quoi a servit tout cet argent. Pas beaucoup pour l’emploi. Le Québec se retrouve aujourd’hui avec 22% de la population en age de travailler soit à l’assurance chômage soit à l’aide sociale. 800 000 personnes aptes à travailler n’ont pas d’emploi. A Montréal la situation est grave. Depuis le début de la récession 1 000 000 emplois ont disparu a Montréal et Laval. Ça Monsieur Johnson ne peut s’en défiler. C’était lui le ministre responsable de Montréal le premier ministre en quelques sorte de Montréal. En matière d’emploi le Parti Libéral a beaucoup parlé surtout parlé. il a laissé s effondrer l’enseignement professionnel au secondaire. 53 000 suivaient cours en 1985. Ils ne sont plus que 8000 8000 sur un demi million d’élèves. Ça explique en partie pourquoi à l’heure actuelle plus de 36% des jeunes abandonnent l’école sans diplôme secondaire. Les Québécois de n’ont jamais aussi forts que lorsqu’ils sont solidaires. Pourquoi tant de gens sont-ils inquiets de leur avenir. Pourquoi tant de jeunes ont ils l’impression que leur avenir est bouché. Pourquoi tant d’aînés se sentent-ils menacer et ceux qui sont malades. Peut-on être plus insensible que le PM qui en début de campagne répondait à des milliers de familles de Rouyn-Noranda qui n’ont pas assez de médecins et qui attendent des mois pour un rendez-vous moi dans mon comté j’ai des cliniques privées je n’ai pas de problèmes. 4500 personnes âgées attendent une place en centre d’accueil et les chiffres continuent d’augmenter. On préfère les envoyer à l’hôpital dans un environnement inadéquat où il en coûte 5 fois plus cher. Dans le même temps qu’on grignotait de toutes espèces de façon les personnes âgées on annonce en douce qu’on veut taxer le cancer. Un ticket modérateur de 20$ sur chaque traitement de chimiothérapie. Pourquoi vouliez-vous modérer les traitements de chimiothérapie monsieur Johnson. Le premier ministre a des responsabilités que lui seul peut assumer. Elles sont toutes liées à la défense et à la promotion des intérêts des gens qui lui ont accordé sa confiance et au respect des lois on reparlera de la loi 150 sur le référendum sur la souveraineté Monsieur Johnson.
Monsieur Lépine,
Depuis 1989, en 5 ans la dette du Québec a augmenté davantage que tout ce qui avait été fait jusqu’en 1985 littéralement depuis le début du Québec. Attention a cette question de dette. Nous avons traversé dans les années 80, 81 82 84 la pire récession que le Québec ait connu depuis la grande dépression des années 30 la pire. Et nous avons traversé tout ça en étant actifs en créant de l’emploi. Le Québec a été de loin la région du Canada qui s’est sortie de cette récession le plus rapidement de toutes les régions canadiennes et pourtant nous avons fait ça sans augmenter le déficit dans augmenter le déficit à travers toutes ces années. Et ça M . Lépine c’était pas facile ça s’est fait et encore une fois nous avons été remarquablement efficaces. Tout le monde le reconnaît. Aucune région ne s’est sortie aussi rapidement de la récession bien plus facilement que nous en somme sortis à cette récession ci.
Après 4 ans de 4 ans de récession et diton de reprise il y a 250 000 assistés sociaux de plus au Québec dont un bon nombre de jeunes. Le gouvernement a réussi qui avait ouvert un bon nombre de ces jeunes qui avaient besoins de retourner à l’enseignement secondaire finir leur secondaire 5 disposait il y a quelques années de 35 000 places pour ces jeunes. Il a coupé ça a 20 000 pour épargner de l’argent. Le gouvernement a sorti un loi la loi 37 qui fait que pour un certain nombre de gens qui retourne au travail comme assisté social on leur enlève le même montant que ce qu’ils vont gagner sous forme d’impôt sous forme de réduction des bénéfices sociaux qu’ils pourraient avoir. Ça ça encourage ça ça encourage a retourné sur le marché du travail. Quand vous gagnez 1 dollar et qu’on vous en enlève 1 dollar 20 ou 1 dollar 30. A tous égards le gouvernement est désarmé devant cette augmentation considérable des assisté sociaux qui se résorbe tellement mal tellement peu. On a une récession parait-il pour beaucoup d’assistés sociaux on a une reprise paraitil pour beaucoup d’assistés sociaux ce n’est pas vrai.
Ah je comprends. Il y a un certain nombre de choses qui doivent être mises en route de toute façon très vite. Des le 13 il faut commencer à travailler ensemble. Par exemple le programme de démarrage d’entreprises sous forme de garantie de prêts au banque aux caisses pop pour permettre à des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent de lancer leur propre entreprise ça attirer beaucoup d’attention. Ça ça lance rapidement. Le fait de vouloir organiser et donner des ressources beaucoup plus considérables aux sociétés régionales d’investissement je suis convaincu que c’est pas au gouvernement qu’on détermine où les investissements privés vont de faire. C’est en région qu’on prend les meilleures décision là-dessus. Ça ça met en vigueur et tout de suite. Refaire la formation professionnelle ça remettre un peu de sérieux là-dedans ça on peut en faire un bout avant la souveraineté. Il est évident que pour les enfants pour les élèves qui sont au secondaire ça on peut bouger tout de suite. A l’égard des adultes ben là faudrait éliminer le fédéral il y a un gouvernement de trop. En somme il y a des choses qu’on peut faire tout de suite. et il y a des choses qui devront attendre que le gouvernement de trop ait été enlevé du chemin. Mais il faut surtout pas s’imaginer que le lendemain de l’élection on est démuni. Il y a toute une série d’instruments à lancer et rapidement a part ça et massivement. Il n’y a pas de raison au Québec il faut qu’on retrouve au Québec le goût de bouger.
Merci Monsieur Moisan.
Au fond la caractéristique d’un bon nombre de politique que le gouvernement actuel à lancé de puis quelques années se sont soldées par des échec set des échecs flagrants. La PME la petite et la moyenne entreprise au cours des 10 dernières années ça crées au dessus de 400 000 emplois au Québec. La SDI la bénédiction des petite et moyennes entreprises la société de développement industriel qu’est ce qu’elle a fait. Elle a réduit son aide à la petite et la moyenne entreprise de la moitié. Pourquoi parce que le gouvernement s’est imaginé qu’il allait joué au banquier. Il a commencé à faire faire par la SDI toute espèce d’avances à un certains nombres de grandes entreprises et il a perdu 1 milliard 1 milliard Quand J’annonce un série d’échecs il y en a plus qu’une. Les crédits d’impôt pour la formation professionnelle. Il avait annoncé 275 millions de crédit d’impôt. En 3 ans, il en a pas dépense 16%. Les entreprises s’en sont pas servi. La recherche et le développement il avait annoncé 2% du produit intérieur brut consacré à la recherche et au développement on l’avait beaucoup augmenté nous, comme dit le ministre de l’industrie et du commerce c’est un échec. Tout est un échec il faut être en mesure de revoir ça.
Est-ce que M . Johnson permettrait de lui poser la question suivante. Comment il explique qu’à Montréal il était après tout ministre responsable de la région de Montréal. Comment ce se fait que à Montréal il y a 100 000 emplois de moins qu’au début de la récession. Chaque année est pire chaque année est pire que la précédente. En 94 il y a moins d’emploi dans la région de Montréal Montréal et Laval il y en a moins qu’en 93. 93 il y en avait moins qu’en 92. 92 il en avait moins qu’en 91. Et ça vous gène pas d’avoir sorti à ce moment là comme ministre responsable de Montréal un document qui s’appelait pour un relèvement durable. 100 000 de moins.
Vous nous sortie. pas du fait que Montréal et Laval ensemble il y a 1 000 000 emplois de moins aujourd’hui que il y a 4 ans. Ça vous nous sortirez pas de là. Et vous sortirez pas de là que l’effondrement de l’enseignement professionnel pour les jeunes au secondaire est une catastrophe à Montréal comme ailleurs. Vous sortirez pas du fait qu’il nous faut des instruments dans le secteur privé administré par les institutions financières pour amener les entreprises à se créer. On va cesser de jouer au banquier comme vous l’avez fait. Il est à peu près temps qu’on se serve d’instruments non pas protectionnistes comme vous dites mais un peu efficace. L’emploi dans la région de Montréal doit monter. Ils ont perdu 20% de leurs emplois.
C’est assez ironique de parler de soins de qualité. d’un gouvernement qui pendant longtemps nous a abreuvé de chose qu’il fallait couper de ticket modérateur qui les a oubliés qui maintenant à la dernière minute juste avant les élections envoie 875 000 000 de coupures complètement aveugle dans le système ça tombe où ça peut. Il n’y a vraiment pas de logique particulière. On découvre constamment des choses qui ont littéralement aucun bon sens. Je parlais tout à l’heure de 20 dollars pour les soins de chimiothérapie pour le cancer. Pourquoi vous vouliez taxer le cancer ça n’a pas de bon sens. La fibrose kystique. On a refusé de il y avait une directive pour refuser de payer les frais en externe ça été l’horreur évidement la directive est simplement suspendue elle n’a même pas été retirée. Aucune espèce de logique.
Pourquoi pourquoi on a autant dans certains hôpitaux c’est jusqu’à 25 30% des lits occupés par des personnes âgées qui n’ont pas besoin de soin aigus ça coûte 500 dollars par jour et ça parce que ils n’ont pas voulu construire des places ne centre d’accueil. Pourquoi vous avez arrêté la construction de place en centre d’accueil. Pour être capable de mettre des gens qui nous coûte 5 fois plus cher dans les hôpitaux et vous appelez ça une rationalisation de la pratique médicale.
Placer les ressources là où on en a besoin. Il y a quelque chose d’absurde d’avoir des règlements de coupures que j’appelais tout a l’heure aveugles. On ferme tant de lits on arrête tel volume de soin dans tel hôpital ou à telle saison. Et qu’estce que vous voulez. C’est pas seulement une question d’une sorte d’équilibre aveugle du 13 000 000 000 de dollars qui est consacré à la santé. On passe pas le rabot à travers ça. La où il y a un besoin d’urgence parce que quand on a 3000 opérations en retard c’est urgent pour des enfants. On mets les ressources là. On dit pas simplement ma loi ou mes règlements prévoient 30% de coupures sur tous les hôpitaux de soin de courte durée ou tant de réduction dans tel ou tel secteur. Il faut quand même se sortir de cet esprit complément bureaucratique sans aucune espèce de sensibilité à l’égard des gens.
C’est presque une question de fibre moral. C’est pas seulement une question d’avoir des règlement du conseil du trésor qui rabotent complément tout. C’est ça moi surtout que je reproche fondamentalement à ce gouvernement-là. Il faut arrêter ça c’est sûr pis d’urgence. A cet égard nous avions il y a plusieurs années quand nous étions au pouvoir une loi de la dernière école de quartier ou de village. Ça paraissait important surtout dans les régions rurales semi rurales pour maintenir les villages ou les petites villes leur donner une certaine cohérence. C’est important l’école dans un village. Quand l’école disparaît il y a bien d’autres choses qui disparaissent avec. Oui moi je continue de croire la même chose. Je continue de croire qu’il n’y a aucune espèce de raison de laisser le territoire québécois sur une grande étendu se dépeupler les villages dépérir tout à coup les petites villes se retrouver avec un chômage important jusqu’à ce que comme le dit monsieur Johnson les gens s’en aillent. Moi je crois à ça et je crois effectivement sur le plan de la régionalisation comme on dit des régions elles ont un avenir à notre époque. Je pense que on doit éviter ce qu’on appelle dans d’autres pays la désertification du territoire. J’arrive pas à comprendre qu’on laisse les problèmes directement liés comme par exemple les lots forestiers intramunicipaux en Abitibi des problèmes comme ça pas réglés pendant des années jusqu’à quoi jusqu’à ce que les gens partent. C’est pas nécessaire. Il n’y a aucune logique économique particulière à ça. Les régions les petites régions les petites patries peuvent vivre.
Regardons de l’autre point de vue. Il y a comme je le disais tout à l’heure 4 500 personnes qui à l’heure actuelle sont à l’hôpital n’ont pas besoin de soins et ils attendent de recevoir d’entrer dans une résidence ou dans un centre d’accueil. Et ça va aller en empirant. Et ils occupent des lits qui coûtent 500 dollars par jours. Alors que s’ils étaient dans un centre d’accueil ils en coûteraient 100. Bien sûr il faut mettre le plus d’argent possible dans le maintien à domicile pour ceux qui peuvent rester à domicile c’est ça qui faut faire. L’insensibilité que manifestement le gouvernement a monsieur Johnson en particulier parce qu’il est particulièrement insensible à ce sujet là. Regarde ce qu’il disait. La directive pour la chimiothérapie pour les cancéreux ou pour les frais de la fibrose kystique la directive est suspendue pense. qu’ils l’ont passé cette directive. Pis devant l’horreur que ça a provoqué dans le public ils l’ont pas retirée ils l’ont suspendue.
Je ne vous le fait pas dire je ne vous le fait pas dire que ce qui est exagéré est insignifiant. Je n’en croirait pas mes oreilles à l’Assemblée nationale en juin quand Madame Trépanier une autre qui ne veut pas se représenter avec vous quand Madame Trépanier nous a confirmé que la directive n’était pas retirée elle était suspendue et qu’un comité examinait ça. Tout de même tout de même. Vous ne pourriez pas soit dit en passant la retirer ce soir juste pour faire juste pour montrer vos bonnes intention avant le 12 septembre vous ne pourriez pas dire que vous allez retirer cette directive là simplement comme ça un bon
geste.
Je vais changer un peu de rayon. Comment le premier ministre va nous expliquer que la société de l’assuranceautomobile du Québec dont il vide les coffre chaque année périodiquement l’année dernière a payé au gouvernement des sommes qu’elle a ramassées
900 000 000 en indemnités pour les assurés en pensions en indemnités de toute espèce
en 91. Vous avez ramassé à la SAAQ l’année dernière 2 fois plus d’argent que les assurés.
Qu’estce que vous allez faire. Déjà la cour supérieure.
La cour supérieure vient de vous dire que c’était illégal ce que vous faite. S’il faut que la cour d’appel vous dise que c’était illégal est-ce que vous allez rembourser aux gens 2 500 000 000.
Par C’est assez facile à faire monsieur Bureau. Les dépenses récurrentes c’est-à-dire celles qui reviennent d’année en année.
Il y en a à l’heure actuelle en terme d’engagement pour à peu près 115 000 000. Et si on veut incorporer tout de suite les mauvaises créances 135 par année. Puis d’autre part sur le plan des immobilisations là il y en a pour et bien il y a en a moi je souhaite qu’on augmente le montant total des immobilisations pendant quelques temps en tout cas d’à peu près 500 000 000 de dollars par année c’est à 4 500 000 000 à l’heure actuelle ça roule à
peu près à ce rythme-là. Dans le premier cas évidemment ça touche le déficit dans le second cas pas nécessairement en tout cas pas tout de suite dans la mesure où c’est emprunté par les hôpitaux par les écoles par les universités etc. C’est un report l’impact sur le
déficit est vraiment minimal au moins pendant quelque années jusqu’à temps que l’économie remonte alors dans ce senslà c’est tout. Le reste on s’est beaucoup amusé dans certains milieux. Je vois des publicités à l’heure actuelle assez extraordinaires. Le 16 000 000 000 que les libéraux disent que j’ai promis il est assez drôle ça fait pas sérieux. Mais il comporte des éléments qui eux sont amusants sur lesquels je reviendrais tout à l’heure. Il y
a quelque chose là-dedans d’assez rigolo. Mais c’est ça c’est ça l’ampleur essentiellement des engagements que j’ai pris.
En somme si je comprend bien monsieur Johnson il va passer une loi pour réduire le déficit. Oui alors estce qu’il va y obéir autant qu’il a obéit à la loi 150 vous savez celle qui indiquait qu’il y aurait un référendum sur la souveraineté que les libéraux allaient faire passer à l’égard de laquelle à l’égard de laquelle monsieur Johnson disait récemment qu’il fallait être naïf pour croire qu’un gouvernement obéirait à sa propre loi. Ça va être la
même chose. C’est ça que monsieur Johnson a à offrir une loi pour réduire le déficit. Soyons sérieux il faut cesser d’emprunter pour payer l’épicerie. Quand l’économie va pas très bien qu’on emprunte pour faire des travaux pour faire des investissements tout le monde fait ça. Mais l’épicerie ça ça pas de sens. Mais ça ça n’a pas de sens d’emprunter comme on le fait dans une bonne marge sur 10 ans pour payer les salaires de la semaine prochaine. C’est impensable il faut arrêter ça. Quand je dis qu’il faut arrêter ça dans 2 ans et que Monsieur Johnson a l’air de s’estomaquer je lui signalerais que à un moment donnée son ministre des finances a proposé ça quand au déficit des opérations courantes il avait dit en 96 97 on va faire disparaître. Je suis d’accord avec son ministre des finances pas avec ses moyens. Moi je trouve en particulier qu’on ne surveille pas suffisamment la rentrée des impôts. J’aime pas ça qu’on perde 1 000 000 000 de dollars sur la contrebande j’aime pas ça qu’il n’y ait pas d’impôt minimum sur les profits des entreprises.
Pour ce qui a trait aux 3 000 000 000. Il y a des études qui ont été faites qui sont intéressantes entre autre par Bélanger-Campeau. Bélanger-Campeau arrivait en disant si on fusionnait les 2 formules d’impôts pour en faire une seule les 2 ministères du revenu les 2 ministères des communications on sauverait 520 000 000 par ans ce sur 2 ministères. Le ministre des finances de monsieur Johnson disant récemment que si les 2 services de formation professionnelle du fédéral et du Québec étaient fusionnés ensemble on sauverait 200 000 000. Le 3 000 000 000 est approximatif il est basé sur un certain nombre de choses comme ça. Il est approximatif parce que pensezvous le gouvernement de Québec le gouvernement du Québec a fait des études pour déterminer ça. Il en dispose le gouvernement du Québec depuis 92. Il a fait étudier par chaque ministère le résultat de la fusion des ministères
fédéraux et des ministères de Québec partout. Puis il refuse de donner les résultats. Il refuse de donner les résultats. Ça fait longtemps ça été demandé encore en avril à monsieur Johnson qui était devenu premier ministre par monsieur Gendron député d’Abitibi-Ouest. Allezvous les sortir vos études sortez-les. Nous on sait la base de pas mal de choses que c’est à peu près 3 000 000 000. Mais est-ce que c’est plus. Ça c’est intéressant du gouvernement de sortir enfin ses chiffres.
C’est intéressant cette question des économies que l’on va faire dans un pays souverain en se débarrassant du gouvernement qui est de trop. J’entendais Monsieur Johnson nous l’avons tous entendu dire que Monsieur Fortin Monsieur Pierre Fortin évaluait ceci ou ça. Effectivement c’est d’ailleurs fort intéressant dans un des textes qu’il a écrit récemment qu’il a écrit que le premier milliard d’économie en fusionnant les 2 gouvernements ça va être
facile. Le deuxième ça va être plus difficile. Puis le troisième va vraiment falloir travailler dur pour aller le chercher. Manifestement on n’a pas lu le même Pierre Fortin le
premier ministre et moi. Le ministre chargé des affaires intergouvernementales canadiennes sous monsieur Bourassa qui a eu accès à toutes les études dont j’ai parlées tout à l’heure disait qu’il y aurait des économie d’au moins 3 000 000 000. Monsieur Johnson quant il était président du Conseil du trésor disant les chevauchements entre le gouvernement fédéral et les provinces c’est ça qui explique le 30 000 000 000 de déficit fédéral. Très intéressant
comme déclaration. On comprend bien qu’il y a énormément de chevauchements de gaspillage de 2 gouvernements un par dessus l’autre sur une grande variété de leurs programmes oui effectivement il y a 3 000 000 000 d’économie par année par année à aller chercher.
Effectivement c’est énorme parce que ces études là n’ont pas été déposées devant Bélanger-Campeau. Lorsqu’on regarde les études du secrétariat de Bélanger-Campeau on se rend compte qu’on dit somme toute ce que disait une institution financière le premier ministre connaît bien d’autre fois qui s’appelle Salomon Brothers qui est une des plus grandes maisons de courtage qui existe dans le monde qui disait ceci en juin ce sont des gens qui s’occupent de finances publiques et qui disait ceci et c’est intéressant. Je l’ai cité tellement souvent
durant la campagne électorale à la différence des débats politiques passés l’élection de 94 et un référendum subséquent conduira vraisemblablement à la résolution de la question du séparatisme québécois. En outre contrairement à la rhétorique présente la résolution du débat sera bénéfique pour le Canada et le Québec qu’ils restent ensemble ou qu’ils se séparent. Vous pensez pas que ça règle beaucoup de discussions.
Est-ce que le premier ministre nie qu’il a dit à J.-F. Lisée tel que reporté dans Le naufrageur. L’incroachment du fédéral nous coûte une fortune c’est ça qui donne 30 000 000 000 de déficit par années essentiellement page 411 du Naufrageur. Il nie avoir dit ça que justement les doubles emplois et les gaspillage ça coûte 30 000 000 000 par année au Canada. Imaginez ce que ça va rapporter au Québec si on se sort de là.
Alors on s’est tous entendus au Québec pour faire en sorte que la formation professionnelle ça relève du Québec et du Québec seulement. On sait que c’est la seule façon. On a abordé de
thème tout à l’heure. On sait que c’est la seule façon de régler la question c’est la seule façon d’assurer au Québec un système de formation professionnelle qui tient debout. Bon ça a donné quoi un large consensus tout le monde est d’accord au Québec. Ça donné une résolution à l’Assemblée Nationale unanime. Monsieur Johnson même a voté pour ça que l’Assemblée nationale demande à monsieur Jean Chrétien au gouvernement libéral fédéral de respecter le
consensus unanime de tous les intervenants quant à la nécessité pour le Québec d’exercer exclusivement les compétences qui se rapportent à la formation de la main d’oeuvre. Qu’est-ce qui est arrivé rien. Rien. Le gouvernement fédéral a dit quoi monsieur Chrétien a dit
pourquoi je satisferais les caprices du Québec. Vraiment vraiment.
Monsieur Axworthy nous annonce une réforme formidable de tous les programmes sociaux et d’éducation l’intrusion du fédéral dans l’éducation. Le ministre de l’éducation à Québec dit moi je vais les traîner en cour suprême. C’est vrai qu’on n’a pas les moyens de faire ça. Depuis ce temps il ne s est rien passé. Monsieur Axworthy a dit je ne veut pas embarrasser
les libéraux alors dans ces conditions je ferai ma réforme à l’automne. Bravo tout ça est très bien. Ça démontre une épine dorsale remarquable.
Absolument pas. Je pense que la souveraineté du Québec va se faire. Je pense qu’elle est nécessaire. Je pense que les Québécois comprennent de plus en plus à quel point elle est
nécessaire. Je pense que les Québécois comprennent de plus en plus qu’elle va se faire. Je trouvais très intéressant ce matin le sondage qui indiquait que de nombreux Québécois semblaient dire peut-être pas pour tout de suite mais estce que ça va vraiment se faire un
jour une grosse majorité semblait dire ah oui ça va se faire un jour. Il est tout à fait évident que la souveraineté du Québec va se faire qu’elle est nécessaire pour assurer l’égalité des chances dans notre société pour assurer le plein emploi un moment donné. Un peuple normal doit avoir le moyen de disposer de ses taxes et de ses impôts puis de les administrer lui-même. Un peuple normal doit avoir les moyens de faire en sorte que les lois
qui s’applique à lui soient votées par lui. Tout ça est dans l’ordre normal des choses et de plus en plus de Québécois en sont convaincus qui en sont persuadés même le gouvernement libéral à l’époque de la loi 150 a passé une loi sur le référendum sur la souveraineté. Il a triché mais il l’avait passée.
En effet ce n est pas drôle ce n’est pas drôle du tout que 120 et quelques années après le début de la confédération canadienne on prenne encore autant de temps pour faire disparaître certaines barrières qu’il y a dans le commerce interprovincial. C’est des problèmes qui
ont été réglés en Europe de l’Ouest depuis des années. On a pris 2 ans et demi pour régler ça avec les ÉtatsUnis on est en train de les régler avec le Mexique. Au Canada si vous me permettez l’expression on taponne. On taponne ça fait des années qu’on discute de la vente de la bière. Des choses comme ça qui sont pas réglées. On a pris quelques années mais finalement c’est venu d’avoir un règlement un mécanisme de règlement des différents entre les ÉtatsUnis et le Canada. C’est important on sait bien à quel point ça peut être difficile à 2 parties de régler les conflits. Il faut une sorte d arbitrage. On n’a pas réussi cette fois-ci à le faire au Canada entre les provinces. Un mécanisme d’arbitrage il n’y en a pas. On a souhaité qu’il y en ait un. On dit qu’on va essayer de faire en sorte que le mécanisme la rigolade de mécanisme qu’on a établi deviennent peutêtre un jour un peu sérieux. C’est un pays qui a de la difficulté le Canada qui a beaucoup de difficultés.
C’est plus difficile pour les provinces de s’entendre entre elles que pour des pays indépendants maintenant. C’est pourquoi comme bien des gens je veux sortir de ce système là.
L’union économique canadienne il faut la maintenir. Nous sommes nous les souverainistes comme la plupart des Québécois très libre-échangistes. On a tous compris que de nos jours un pays peut être petit peut avoir une petite population mais prospérer mais créer de l’emploi. A une condition c’est qu’il appartienne à de grands espaces économiques où ça circule librement. Alors estce que ça doit circuler librement entre le Québec et les provinces évidemment. Est-ce que ça doit circuler librement entre le Québec et les États-Unis oui. Avec le Mexique certainement. D’autres pays vont entrer dans l’ALENA très bien. Nous sommes libre échangistes. Pourquoi sommes-nous libre-échangistes? Parce que dans le monde aujourd’hui il faut par la qualité de ce qu’on fait être concurrentiel. Il faut être capable de se mesurer avec les gens d’un peu partout et de dire on est bon là dedans on peut aller plus loin là-dedans. C’est ça qui faut faire. Mais c’est ça le satané problème au Canada. C’est qu’on n’arrive pas à établir ce qu’on a réussit à établir avec d’autres pays infiniment plus facilement.
Ces querelles de coqs entre les deux entre les 2 gouvernements est-ce qu’on se rend compte de ce que ça implique. Cette querelle de coqs signifie une chose fondamentalement c’est que les gouvernements se battent sur le dos des gens. Regardez la formation professionnelle on ne peut pas trouver de meilleur exemple. 25 programmes d’un côté 27 de l’autre aucun des 2
gouvernements de veut lâcher. Un désordre sans nom tellement compliqué que les gens ne savent pas comment y avoir recours.
Tout ça dans une atmosphère de démission. Siéger dans ce forum je suppose que vous voulez dire les conférences fédérales-provinciales. Pourquoi pour être en mesure de discuter des changements de programmes de monsieur Axworthy et des invasions qu’il veut faire dans les champs de compétences du Québec. Il a dit et sa collègue de la santé à Ottawa ont dit si les provinces veulent manifester leur positions qu’ils agissent comme tout le monde et qu’ils nous envoient un mémoire. Vous voulez discuter de choses comme ça. Vous pensez que c’est dans l’intérêt des Québécois d’aller discuter des affaires pareilles. Où en êtes vous de vos discutions profondes j’en suis certain sur le plan fédéral-provincial quant à la mise en
place de l’autoroute électronique. On sait que ça va transformer nos vies. La cour suprême et le gouvernement fédéral ont dit aux Québécois sorte. De là et le gouvernement du Québec a dit oui nous allons sortir de là.
C’est vos entreprises elles ont pris une avance internationale dans le domaine tassezvous c’est nous du fédéral qui allons s’occuper de ça.
Mesdames et messieurs au terme de ce débat il y a un certain nombre de choses que je veux vous dire je suis certain que vous les partage. Il est absurde insensé que 800 000 Québécois aptes au travail en âge de travailler soient encore sur le chômage comme ont dit ou l’aide
sociale. Il est absurde que dans tant de régions du Québec les gens qui y habitent se disent mais les jeunes partent quand est-ce que ça va arrêter. Il n’est pas normal que l’on dise mais ce gouvernement que nous avons qui parle de réduire la bureaucratie et la paperasse multiplie les délais. Il n’y a pas moyen d’obtenir une décision tout est devenu difficile pour faire aboutir quoique ce soit. Un moment donné il faut dire si on retrouvait le goût
de bouger et si on retrouvait le goût de faire des choses de les faire ensemble parce que jamais les Québécois ne sont au fond aussi forts que lorsqu’ils sont solidaires. Lorsqu’on se tient les coudes il y a des tas de choses qu on peut faire. Je regarde le Fonds de
Solidarité de la FTQ qui a fait des merveilles au Québec puis ce gouvernement qui a dit un moment donné ça coûte bien cher il faudrait que je bloque la progression l’argent qu’ils vont chercher dans le public chez les Québécois. Absurde absurde. Il faut retrouver le goût de bouger. Il faut retrouver le goût de faire des choses et c’est à ça que je nous convie tous ensembles après le 12. Je sais bien que l’on ne sort pas des ornières dans lesquelles on est tombé facilement mais faut si atteler faut essayer faut commencer. Faut arrêter de se dire que tout est difficile tout est impossible. Tout doit être constamment traîné en longueur ça c’est une chose. On va s’y mettre. Et puis d’autre part on va préparer l’échéance suivante c’est-à-dire le référendum sur la souveraineté. Il ne se passera rien à cet égard là sur le plan de la souveraineté avant que le référendum ne soit passé. Mais on va sortir des choses on va montrer des études. Chacun va être capable de voir exactement
ce qui en est. Faut que le premier ministre actuel pour pas longtemps je l’espère sorte d’ici le 12 septembre ses études qu il a effectuées sur les avantages de la souveraineté sur les économies de la souveraineté. Ce gouvernement les a, il est assis dessus depuis 2 ans on passe son temps à lui demander mais puisque nous nous trouvons ensemble ce soir si nombreux puis-je demander à monsieur Johnson plutôt que de brandir des épouvantails plutôt que de chercher à faire peur au monde plutôt que de passer son temps dire aux Québécois vous n’êtes pas capables vous ne pouvez pas être un peuple normal comme les autres pourquoi ne pas leur dire ben écoutez pour sauver du temps au gouvernement suivant voici les études auxquelles nous avons procédé. Jusqu’à présent on ne les sortait pas parce que ça aurait tellement favorisé la thèse des souverainistes qu’on avait des hésitations. Mais là on arrive au bout de ce mandat de ce gouvernement un bon mouvement sortez les ces études.