Débat des chefs de l’élection canadienne de 2006 (français)

[chef=2005Ducep]
[thème=ducep.ouverture]
mesdames, messieurs, bonsoir. si nous sommes en campagne électorale, c’est en raison du scandale des commandites. le gouvernement libéral de paul martin a perdu l’autorité morale pour gouverner. le parti libéral du canada a bafoué les règles démocratiques en tentant d’acheter la confiance des *québécoises et des *québécois avec l’argent des contribuables, notre argent. les libéraux essaient encore de leurrer les gens en tentant de faire croire que cette élection est une élection référendaire. bien sûr, le bloc québécois est un parti souverainiste, tout le monde sait cela. mais aujourd’hui, il s’agit d’une élection fédérale et le scandale des commandites est un enjeu incontournable. le juge gomery a conclu que le parti libéral s’est déshonoré, que les lois ont été violées, qu’un système de pots de vins a été instauré. le juge gomery n’avait pas le mandat de sanctionner les libéraux. le 23 janvier, ce sera à vous de voter et de sanctionner les libéraux pour le scandale des commandites. merci.

[thème=ducep.gouv]
bien voyez-vous monsieur, nous aurions eu cette élection au printemps dernier si le parti libéral ne nous avait pas enlevé les jours d’opposition, c’est-à-dire ces moments où nous pouvons poser une question à la chambre et déterminer l’ordre du jour. même chose en début d’automne, où nous n’avons pas eu cette occasion de le faire. cela étant dit, monsieur martin voulait déclencher une élection au printemps, ce qui coûte le même prix à ce moment-là qu’à ce moment-ci. d’autre part, à pareille date à peu près l’an passé, monsieur martin disait, au printemps dernier, sur un ton suppliant à la population : faites-moi confiance, je déclencherai les élections après le deuxième rapport de la commission gomery. rappelons-nous que ce devait être le 15 décembre que ce rapport devait être publié. or, voilà que le rapport a été retardé, mais si cela avait été le 15 décembre, on aurait été en élections le 15 janvier, à peu près à la même date que maintenant. donc, il n’y a pas de différence majeure, et ce qui coûte plus cher qu’une élection, c’est la corruption, monsieur.
madame laplante, nous dit que c’est impossible que les gens n’aient pas vu, à moins qu’ils n’aient pas voulu voir. effectivement, le juge gomery dit, en page 51 : la commission a l’impression que le conseil du trésor ne considère plus sa fonction de supervision comme une partie importante de ses responsabilités. madame robillard en était la présidente, et monsieur martin en était le vice-président. ils avaient les moyens, avec toutes les questions que posait le bloc, de vérifier, d’être inquiets, mais on nous répondait : tout fonctionne correctement. monsieur martin a également dit au débat en 2004 : je vais faire le ménage. et je m’en souviens, de cela. il a donc, dans les heures qui ont suivi la parution du rapport gomery, expulsé monsieur béliveau, monsieur côté, qui avaient distribué 300000 $ d’argent sale. ils les ont expulsés, ils ont remboursé les 300000 $ d’argent sale, mais ils ne veulent pas nous donner les noms de ceux qui ont reçu cet argent. et moi, je crois que ceux qui ont reçu cet argent sont aussi coupables que ceux qui l’ont donné. donc, d’ici le 23 janvier, monsieur martin doit nous informer. la population, madame laplante, a le droit de savoir qui sont ces gens qui ont joué avec de l’argent sale et c’est le devoir de monsieur martin de répondre à cette question.

écoutez, une promesse à tout le moins qui n’est pas tenue : celle de faire le ménage. monsieur martin nous avait dit : je ferai le ménage. je pense que ceux, et je le répète, que ceux qui ont donné de l’argent sale ne sont pas moins coupables ou tout autant coupables que ceux qui l’ont reçu. monsieur martin doit faire le ménage, et un ménage complet, c’est de faire en sorte que ces noms soient connus, afin que l’on sache si ces gens sont encore candidats, organisateurs, dans le cadre diplomatique ou dans le système juridique. on doit le savoir. la population, madame laplante, est en droit de savoir. ne pas le faire, c’est verser dans le camouflage.

le bloc a fait plusieurs recommandations à la commission gomery, mais je vous dirais qu’il y a une attitude au départ. c’est celle d’être responsable, d’être imputable, de répondre aux questions qui sont posées en chambre : 441 fois, le bloc a posé des questions. on nous disait qu’on inventait des choses, on nous disait que toutes les règles étaient respectées, sans vérifier, j’imagine, puisqu’on sait bien maintenant que les règles n’étaient pas respectées. il faut faire en sorte également que l’accès à l’information, ça existe véritablement. on fait plusieurs demandes, et on reçoit des documents, je vous dis, ça a l’air d’un mot-mystère. il y a plus de choses effacées que de choses qui apparaissent. ça, on doit changer ça, cette culture de l’occulte qui règne à ottawa. donnez aux parlementaires le pouvoir qu’ils doivent avoir. combien de fois a-t-on fait des résolutions majoritaires en chambre et que le gouvernement nous dise : on ne les applique pas, nous on ne tient pas compte de l’avis de la chambre. c’est cette attitude générale que l’état appartient aux libéraux, c’est à ça qu’il faut mettre fin et faire en sorte qu’il y ait un véritable contrôle démocratique des élus du peuple à la chambre des communes.
le bloc tient toujours ses engagements. quand j’étais à lebel-sur-quévillon la semaine passée et que je vois la détresse dans laquelle ces gens vivent en raison de l’inaction du gouvernement libéral dans le dossier du bois d’œuvre, moi ça m’attriste et ça vient me chercher, et je me suis engagé à défendre ce dossier. on l’a toujours fait. et quand c’est repris par le gouvernement ou les conservateurs ou le npd. peu nous importe à nous qu’un autre parti dise : c’est nous qui l’avons présenté. si cela va dans le sens des intérêts des *québécois et des *québécoises, on appuie. quand les libéraux ont repris l’idée de garantie de prêts, trop tard et insuffisamment, nous l’avons appuyé quand même, c’est un pas dans la bonne direction dans la crise du bois d’œuvre. quand j’ai proposé un plan sur le pétrole, les premières réactions des libéraux étaient de dire : c’est de la fantaisie, c’est impossible, le bloc ne sait pas de ce dont il parle. et pourtant, la veille de l’élection, ils ont repris des pans importants de notre proposition. moi, je pense que c’est ça être responsable, faire face aux gens. voilà, à quoi on s’engage, et si on ne le fait pas, vous le saurez et vous pourrez nous le reprocher.
oui, le bloc prend des engagements, et j’avais pris comme engagement, moi, comme engagement de ne jamais de ne jamais appuyer un budget où il n’y avait rien pour les chômeurs et j’avais prévenu aux *québécois et aux *québécoises de ne pas appuyer un budget où on ne connaissait pas le déséquilibre fiscal. c’est ce qu’il y avait dans le budget commun npd et libéral. ils avaient laissé tomber à la fois les chômeurs et l’ensemble des *québécois. alors ça, l’engagement que j’avais pris, je ne pouvais pas le renier. et pour prendre des engagements il faut avant tout voir la réalité. les libéraux, depuis des années, nous cachent des surplus. comment poser des gestes qui sont cohérents quand on masque la réalité?
[thème=ducep.polsoc]
en tout temps, ce doit être la carte d’assurance-santé qui serve à recevoir des soins de santé et non pas la carte de crédit. mais, il y a un problème d’argent, il y a eu des coupures immenses de faites à ottawa. mais il y a une bureaucratie à ottawa… je ne comprends pas. il y a dix mille fonctionnaires, et je ne blâme pas les fonctionnaires individuellement, au ministère de la santé à ottawa et ces gens n’administrent pas un seul hôpital. il faut se poser des questions. il y a quelques années, il y a 506 fonctionnaires qui faisaient la promotion de certains programmes de santé, contre le tabagisme, lutte contre le cancer. en quelques années, c’est passé à 4561 fonctionnaires. mais ce n’est pas de publicité dont on a besoin, ce sont des soins directs à la population, ce n’est pas de statisticiens dont on a besoin pour surveiller les provinces et le québec, on a besoin de médecins. il y a des choix qu’il faut faire et voilà un champ de compétence où ottawa n’a aucune expertise. si ottawa donnait l’argent dont ont besoin les provinces et le québec, on avancerait drôlement dans le règlement de la question des services de santé.

je pense que faire de la petite politique, c’est développer cette attitude de croire qu ottawa doit être garant de tout ce qui se passe dans le domaine de la santé, alors que l’expertise et ceux qui donnent les soins directs à la population; parce que derrière la statistique, il y a des hommes, il y a des femmes, il y a des enfants. et quand monsieur martin a éliminé son déficit, il devrait plutôt dire qu’il a fait payer le déficit au québec, et aux provinces, et aux chômeurs, c’est ça la réalité, avec les problèmes que cela a engendré dans le système de santé. il ne faudrait pas qu ottawa maintenant arrive comme le sauveur alors qu’il a créé le problème, c’est là que le problème réside.

regardez, il y a ce programme qui a été créé il y a quelques mois, sur les aidants naturels, pour faire en sorte que les gens puissent rester à la maison. on s’aperçoit aujourd’hui – le rapport est sorti aujourd’hui – qu’il y a 80 % des sommes allouées à ce programme qui sont passées en frais administratifs et 20 % seulement en soins directs à la population. c’est ce que je dénonce, moi! c’est cette manie qu ottawa sait tout faire, « ottawa know’s best ». ils n’ont pas l’expertise nécessaire dans ce domaine, qu’ils laissent l’argent aux provinces et au québec qui savent faire.

je vous dirais que si amélie ou alexis avaient été gais ou lesbiennes, je les aimerais autant que je les aime actuellement. et si mes petits-enfants – parce que j’en ai maintenant – le sont, je les aimerai autant. dans la vie, il faut rechercher le bonheur et l’amour des uns vaut autant que l’amour des autres. c’est aussi une question d’égalité, de respect et une société n’est jamais libre tant que ceux et celles qui la composent ne le sont pas. alors pour moi, pas question de revenir sur cette définition, parce qu’on aurait des gens qui maintenant sont mariés et d’autres qui ne pourraient l’être. on aurait des citoyens et des citoyennes de deux ordres. c’est impossible de vivre dans une telle société. moi, je crois que c’est réglé, il faut que les gens qui ont eu de la difficulté, je comprends certains ont de la difficulté à vivre avec cela. que ces gens se demandent si mon fils, ma fille étaient gai ou lesbienne, est-ce que je l’aimerais moins? je pense que la réponse s’impose d’elle-même.
je vous dirais que sur ça, moi, on aurait pu régler la question il y a quelques années, mais les libéraux ne voulaient pas arriver en élection en 2004 avec cette question. c’est pour cela qu’on ne l’a pas réglée avant. et je pense qu’il ne faut pas jouer sur les droits des gens. il faut regarder les gens et se dire : c’est nous qui sommes leurs représentants, c’est nous qui construisons une société qui soit faite, qui doit être faite pour eux.
moi, je suis député d’un comté où il y a beaucoup d’itinérants. j’ai travaillé avec l’itinéraire depuis plusieurs années et je viens d’un quartier, hochelaga-maisonneuve, où ce n’est pas trop riche. vous savez, il y a au départ une injustice fondamentale du berceau : qu’on naisse dans hochelaga-maisonneuve, ou dans centre-sud ou dans westmount, au départ les chances ne sont pas égales. je ne suis pas fataliste, ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à faire, mais il faut qu’une société s’attaque à ses problèmes de pauvreté. cela veut dire non seulement pour les sans-abris. cela veut dire, par exemple : la société canadienne d’hypothèque et de logement connaît des surplus de l’ordre de 4500000000 $. ce n’est pas son rôle que d’engranger les surplus. son rôle, c’est d’investir dans le logement social. voilà ce qu’il faut faire, parce que le taux d’occupation, d’inoccupation des logements est 0 % pour les logements de 500 dollars et moins pour trois chambres. c’est ces gens là que l’on vise, ces gens-là qui en ont besoin. il faut se servir des moyens dont on dispose.
c’est inconcevable. j’ai été à kicisakik samedi dernier et ce que j’ai vu là, des gens qui n’ont pas l’eau courante, des gens qui n’ont pas l’électricité, ça, ça relève d ottawa qui est fiduciaire des autochtones. si ottawa s’occupait plus des responsabilités qui sont siennes, plutôt que de s’occuper de ce qui ne le concernent pas, peut-être qu’on pourrait aider les autochtones un peu mieux. et j’ai pris l’engagement d’écrire à mes collègues chefs de partis sur la situation de ces algonquins. ils recevront la lettre dans les jours qui viennent. il faut agir.
le québec a développé certainement le système de garde le plus avancé en amérique du nord, qui correspond le mieux aux besoins des parents. et je suis content qu ottawa l’ait finalement reconnu et le bloc a lutté très fort pour qu’il n’y ait pas condition imposées au québec. cela étant dit, cette année, québec recevra quelque chose comme 165 millions de la part d ottawa. il reste tout de même qu’au niveau de la fiscalité, pour les déductions pour frais de garde pour enfant, le québec est pénalisé. et que chaque année, les familles québécoises perdent 250 millions de dollars parce que les frais de garde sont moins élevés au québec, ce qui veut dire en bout de ligne que cette année, il y a une perte pour cette année de 85 millions de dollars. c’est ça, la réalité. la fiscalité n’est pas adaptée au système de garde qui existe au québec. et monsieur qui vit en colombie-britannique, je pense, serait heureux d’avoir le système de garde actuellement au québec, en espérant qu’il ne soit pas trop changé. je sais qu’il y a un débat sur ça au québec. mais voilà la réalité, et voilà comment la fiscalité reprend d’une main ce qu’elle donne de l’autre à ottawa.

[thème=ducep.économie]
dans… la plate-forme du bloc, dans le cadre financier, nous on propose qu’il y ait une élimination de la tps sur certains biens propres aux enfants, on pense aux couches, biberons et choses du genre, et également, éliminer la tps sur les livres, parce que taxer les livres, c’est taxer la culture. d’autre part, pour répondre à monsieur villeneuve, je crois, moi, qu’il y a de l’argent qu’on peut aller chercher en d’autres lieux, d’autre façon qu’en éliminant complètement la tps. je pense à ces cadeaux à l’industrie pétrolière avec un projet de loi, il y a deux ans, qui rapporte 250 millions annuellement aux pétrolières. il me semble, moi, bien modestement que ces compagnies n’en ont pas besoin. je pense aux paradis fiscaux. certaines compagnies se réfugient dans les paradis fiscaux et évitent ainsi de payer des impôts au canada. et ça, je pense que c’est immoral. on doit tous faire notre part et il y en a qui sont placés pour en faire un peu plus parce qu’ils gagnent un peu plus. c’est ça, le problème fondamental… ce que je crois.

moi, je pense qu’on peut intervenir par, par exemple, des déductions d’impôts remboursables. ce que l’on fait pour les enfants, ce que l’on propose, nous, le 300$ par enfant jusqu’à l’âge de 18 ans afin d’aider les familles qui sont dans le besoin.

je vous comprends d’être inquiet. mais moi, j’ai visité toutes les régions du québec et je peux vous dire que vivre en région, ce n’est pas un privilège, c’est un droit. malheureusement, au canada, il y a une série de politique qui va à l’encontre de ça. dans le dossier du bois d’œuvre, on a attendu très tard, près de 3 ans, avant d’accorder des garanties de prêts. et ça, ça a joué contre les compagnies. les gens de lebel-sur-quevillon en savent quelque chose. l’assurance-emploi : on demande aux jeunes de faire 910 heures de travail pour se qualifier pour l’assurance-emploi. quelles conséquences cela-a-t-il? les jeunes partent vers d’autres régions, vers les grands centres, et ne reviennent pas vers les régions. dans le textile, dans le meuble, dans le vêtement, la beauce, par exemple, qui est prise avec ces problèmes. le canada pourrait prendre des mesures de sauvegarde pour faire face aux économies émergentes, de la chine, du bangladesh, de l’inde. on ne fait rien, même si c’est permis par l’omc, par l’aléna. il faut agir. ce que d’autre pays font, ce que les états-unis font, ce que l’europe fait, le canada reste immobile et ça, ça attaque directement les gens en régions.
e pense que le canada doit agir en signant un certain nombre de traités empêchant le travail des enfants, empêchant le travail forcé, empêchant que des compagnies s’installent dans des pays où les syndicats sont interdits. pour s’opposer au dumping social, s’opposer aux pavillons de complaisance, s’opposer aux paradis fiscaux, avoir des politiques de sauvegarde pour le textile, le meuble, la bicyclette. on a des objectifs précis : une mondialisation à visage humain basée sur la solidarité, pas une mondialisation à la wall mart. c’est ça qu’on doit faire.
depuis des années, monsieur gravel, que le bloc intervient sur cette question parce que le profit se fait à l’étape du raffinage et ça, ça relève d ottawa en vertu de la loi sur la concurrence qui n’a pas assez de dents, pas assez de mordant. donc dès le mois d’août, j’ai proposé, moi, une série de mesures. par exemple, une surtaxe sur les pétrolières qui font beaucoup d’argent alors qu’on leur fait un cadeau depuis deux ans de 250 millions par année. on a proposé également un soutien aux familles qui sont dans le besoin et qui font face aux coûts de chauffage. on a proposé un office de surveillance des pétrolières, que les libéraux ont finalement accepté, mais ils se sont moqués de nous pendant deux ans quand on a proposé ça. on a proposé également les subventions pour les autos moins énergivores. donc une série de mesure. la réaction dans les heures qui ont suivi ma proposition, ça a été de dire : c’est de la fantaisie! c’est le marché qui domine, on ne peut rien faire. et à quelques jours, quelques semaines des élections, tout d’un coup, les libéraux se sont aperçus qu’il y avait du bon dans notre proposition. ils en ont pris des parties, heureusement, mais insuffisamment. moi, je pense qu’il faut être cohérent, et c’est en tout temps qu’on doit agir sur ces questions.

ce que monsieur lamontagne soulève, c’est effectivement le déséquilibre fiscal. voyez-vous, reconnu par toutes les provinces. c’est reconnu par le québec, par le npd, par le parti conservateur. les 125 élus de l’assemblée nationale, qu’ils soient du pq, de l’adq ou du parti libéral le reconnaissent. les 54 députés du bloc à ottawa le reconnaissent. il n’y a finalement que les 21 députés libéraux du québec qui siègent à ottawa qui ne le reconnaissent pas. ce sont eux qui l’ont créé. et quand je regarde les surplus! vous savez, ils se sont trompés de 300 % dans l’évaluation de leurs surplus. en février dernier, ils disaient qu’ils avaient à peine de l’argent. yvan loubier, notre porte-parole en la matière, nous disait que les surplus pour l’année en cours seraient de près de 9000000000. quelques jours avant l’élection, quelques semaines, on nous apprend que soudainement il y a 11000000000 de surplus à ottawa. une année, il nous avait dit que ce c’était 190000000, il y a eu 9,100000000. moi, j’appelle ça de la dyslexie financière. il y a un problème, on nous a caché la vérité, on empêche le débat et on étrangle les provinces et le québec alors que les besoins sont là et que l’argent est à ottawa.

je pense que le bloc a fait œuvre utile en apportant le débat à ottawa, ce qui a fait les conservateurs, le npd ont appuyé, ont reconnu qu’il y avait un déséquilibre fiscal. et effectivement, les besoins sont dans les provinces, les postes onéreux dans un budget sont l’éducation, la santé, le soutien au revenu. et ça, ça relève des provinces et du québec pendant que les surplus sont à ottawa. et si je prends l’éducation, les transferts sont à leurs plus bas niveaux depuis 30 ans. il y a eu des coupures de l’ordre de 47 % pour l’éducation postsecondaire, dont collégiale et universitaire. et quand monsieur martin vient nous dire qu’on fera fasse à la mondialisation par le biais de l’éducation, ce n’est certainement pas en coupant les moyens, n’est-ce pas?
ce n’est pas insuffisant? les recteurs des universités, les associations étudiantes, le québec… en fin de compte, tout le monde au québec a réagit en disant : c’est nettement insuffisant. on parle de la nécessité qu’il y ait 4700000000 au québec seulement, dans les années qui viennent.

[thème=ducep.unité]
malheureusement, le québec n’a pas sa place dans la constitution canadienne. en 1982, si l’ontario avait dit : non, on ne signe pas cette constitution, jamais on n’aurait rapatrié la constitution, parce que le fédéral n’aurait jamais osé affronter l’ontario. on a isolé le québec, et les neuf autres provinces ont isolé le québec avec le fédéral. et moi je pense que désormais, tout changement constitutionnel est impossible, depuis charlottetown et depuis meech. le canada se construit à sa façon, et je ne reproche pas ça aux *canadiens et aux *canadiennes. le canada, c’est un grand pays, j’admire cette nation. mais nous sommes différents au québec, nous ne sommes pas meilleurs ou inférieurs, mais on veut construire le québec à notre façon, d’égal à égal et ça, ça veut dire de pays à pays, comme les européens l’ont fait. l’union européenne, si ça marche bien en europe, c’est parce que ce sont tous des pays souverains, qui se respectent, qui acceptent de mettre en commun des choses et qui réalisent des choses ensemble. mais il y n’a pas un pays qui accepterait de disparaître. et on ne veut pas disparaître au québec, bien sûr. on veut participer, avec le canada et d’autres pays, à ces grands organismes internationaux.
moi, je vous dirais que depuis 1995, la stratégie du gouvernement fédéral, donc les libéraux, puisqu’ils sont au pouvoir depuis ce temps, a reposé sur trois temps. d’une part, le déséquilibre fiscal, qui pose des problèmes sérieux au québec, et c’était voulu, on l’a dit dès 1996. deuxièmement, la loi sur la clarté, où on dit qu ottawa est mieux placé pour décider ce qui est clair qu’à l’assemblée nationale du québec. et finalement les commandites, pour tenter d’acheter la conscience des *québécois et des *québécoises. alors pensez-vous que les *québécois se reconnaissent dans une telle stratégie? c’est ça qu’on nous offre actuellement et on dit : non, merci.
je rencontre fréquemment les communautés francophones à l’extérieur du québec et le peuple acadien dans mes déplacements à travers le canada. j’ai une grande admiration pour ces gens qui luttent pour leur culture tout en sachant, et ils le disent eux-mêmes, qu’il y a un taux d’assimilation qui est très fort à l’extérieur du québec pour les francophones. or, il faut lutter contre ça, il faut que les gens aient les moyens, il faut savoir reconnaître les problèmes. et le bloc en tout temps s’est fait le défenseur, à la chambre des communes, des droits des minorités francophones et acadiennes. et je sais que les francophones du canada et les acadiens souhaiteraient bien avoir les mêmes conditions de vie que les anglo-québécois, et c’est un plus pour le québec, ça. qu’il y ait un réseau du primaire, au secondaire, au collégial et universitaire en éducation. qu’ils aient leurs hôpitaux, leurs institutions culturelles, leurs institutions de santé. c’est pour cela qu’on doit lutter. ce n’est pas l’anglais qui est en danger en amérique du nord, c’est le français, on le sait, et ottawa doit faire un effort supplémentaire pour aider ses communautés.
voyez-vous, madame sauvé, moi je ne dirai jamais que suite à une victoire du bloc le 23 janvier, que les *québécois viennent de réaliser la souveraineté, nous sommes en élections fédérales. quand monsieur martin a déclenché l’élection, il n’a pas proposé une question à la gouverneure générale, il décidé d’une date d’élections. or… je trouverais loufoque qu’au lendemain de la victoire du bloc, qu’il se rende à québec, si jamais c’est nous, négocier la souveraineté avec jean charest. soyons sérieux, quand monsieur martin dit qu’on est là pour bloquer, mettre du sable dans l’engrenage à ottawa, je lui rappellerai que sur les 60 projets de loi qui ont été votés à ottawa, 82 % des fois le bloc a voté avec les libéraux. or ses propos ne tiennent pas. c’est quand on répand des mensonges semblables qu’on perd la confiance des *québécois et des *québécoises et des *canadiens et des *canadiennes, parce qu’on tente de faire croire aux *canadiens qu’ils sont les garants, eux, de cette grande unité canadienne. alors qu’au contraire, je pense que s’il y a des gens qui ont nuit aux efforts du québec, ce sont les libéraux, et ça, depuis des temps immémoriaux.

moi, je vous dirai que c’est toujours mieux de gagner que de perdre. l’un de mes philosophes favoris, c’est … bien sûr qu’il faut gagner. mais est-ce qu’on peut présumer qu’on a gagné maintenant? moi je vous dirai que je ne tiens rien pour acquis. si je veux que les *québécois et les *québécoises m’accordent leur confiance, encore faut-il que je la mérite, et la même chose pour l’élection à québec. j’ai toujours dit à mes amis du pq : la bataille n’est pas gagnée d’avance. il faudra lutter si vous voulez gagner, en convaincant les gens. on n’en est pas rendus là. c’est monsieur martin qui est déjà réélu et qui prévoit la défaite de jean charest.

je vous dirai, monsieur, que lorsqu’est arrivé ce référendum en 1995 où on a perdu par 1 % ou quelque, la question se posait à savoir si le bloc reste là ou pas. je pense que ça va dans le sens des intérêts des *québécois et des *québécoises parce que, qu’on le veuille ou non, il y a une partie importante des *québécois et des *québécoises qui adhèrent à la souveraineté. il importe qu’en démocratie ces gens soient représentés. c’est une vieille leçon de la révolution américaine : « no taxation without representation ». donc si on paie des impôts, on a le droit d’être là. nous avons un mandat tout à fait légitime. il importe que nous soyons là et je vais vous donner une seule raison. n’eût été de la présence du bloc qui a posé 441 questions à la chambre des communes sur le scandale des commandites, croyez-vous que les libéraux, qui en avaient
74 ou 75 pendant des décennies, auraient posé des questions sur ça? on n’aurait jamais su ce qui s’est passé. heureusement que le bloc était là pour faire ressortir le scandale des commandites et faire en sorte que libéraux ne puissent, encore une fois, se faufiler.
dans 30 ans, je pense qu’il y aura deux pays souverains : le québec et le canada. deux nations qui se respecteront pour ce qu’elles sont, ni l’une ni l’autre supérieure à l’autre, mais différentes. des gens qui cesseront de se chicaner sur ce qui les divise, pour plutôt travailler ensemble sur ce qu’ils ont en commun et pour cela, il faut être d’égal à égal. être d’égal à égal, ça veut dire de pays à pays, comme les européens ont su le faire avec un passé bien pire que le nôtre. alors je pense que le peuple canadien est un peuple démocratique tout comme le peuple québécois et que nous saurons travailler ensemble, dans de grands ensembles économiques à l’image de ce qui se produit actuellement à travers le monde.

[thème=ducep.fermeture]
mesdames et messieurs, le gouvernement libéral de paul martin doit être sanctionné. bien sûr, vous le savez, il y a le scandale des commandites. mais il y a d’autres raisons, tout aussi importantes : il faut sanctionner les libéraux pour leur refus de reconnaître et de corriger le déséquilibre fiscal, pour leur inaction dans le dossier de l’assurance-emploi et l’abandon des plus démunis, pour l’abandon des secteurs économiques majeurs pour les régions du québec (je pense au meuble, au textile, au vêtement), pour l’insuffisance de leurs mesures dans le dossier du bois d’œuvre. trop peu et nettement tardivement. pour leur culture du tout m’est dû, tout m’est permis, qui perdure malgré le jugement sévère du juge gomery. pour toutes ces raisons, vous devez sanctionner le parti libéral de paul martin. le juge gomery n’avait pas ce mandat. le 23 janvier, ce sera à vous de voter et de sanctionner les libéraux pour le scandale des commandites. heureusement au québec, il y a le bloc québécois.

[chef=2005Martin]
[thème=martin.ouverture]
chers canadiens, vous entendrez ce soir des visions fort différentes de l’avenir du canada. monsieur duceppe a enclenché un processus menant à un autre référendum et mettre fin à ce canada que des générations de *québécois et de *québécoises ont construit avec les autres *canadiens et qui fait l’envie du monde. monsieur harper veut nous faire revenir en arrière : il est contre le modèle québécois des garderies, il est contre kyoto, il est pour le bouclier anti-missile et il voudrait envoyer nos soldats en irak. monsieur layton n’accepte pas que les capacités financières de l’état soient limitées. moi, je crois en un canada uni, fort de ses deux langues officielles, de sa diversité culturelle et où le québec joue un rôle de premier plan. je crois en un canada où la stabilité politique favorise une économie forte, un canada qui joue un leader dans le monde international. je crois dans un canada qui réussit. merci.

[thème=martin.gouv]
c’est clair que je voulais, moi, une élection au printemps parce que je pense que la population canadienne mérite, mérite du gouvernement d’avoir tous les faits, c’est-à-dire non seulement le premier rapport gomery, mais aussi le deuxième rapport, où il faisait les recommandations pour qu’une telle chose n’arrive jamais encore plus, plus encore. savez-vous, si j’avais voulu cacher quelque chose, pensez-vous que j’aurais nommé la commission gomery? pensez-vous que je lui aurais donné un mandat aussi large et des ressources aussi illimitées? la réponse est non, parce que je voulais que les réponses sortent. je pense que les *canadiens méritaient d’avoir les réponses du deuxième rapport aussi. ceci étant dit, nous l’avons et maintenant nous devrions discuter et parler de l’avenir de notre pays. comment est-ce que nous allons créer une prospérité forte? comment est-ce que nous allons protéger nos programmes sociaux? comment est-ce que nous allons avoir une politique indépendante au niveau étranger? voilà les vrais enjeux de cette élection. merci.
madame laplante, je vous assure que personne ne veut se laver les mains. c’est pour cela que j’ai mis en place la commission gomery, c’est pour cela que j’ai donné à un juge indépendant un mandat aussi large. c’est pour cela que lorsque que j’ai reçu son rapport je l’ai immédiatement donné à la grc, c’est pour cela que nous avons lancé des poursuites contre des individus et des compagnies. c’est pour cela que nous avons mis en place, je dois vous dire, la réforme la plus importante dans la structure gouvernementale pour qu’une autre chose n’arrive jamais plus encore. mais vous avez raison aussi, il faut qu’on passe à autre chose. c’est pour cela que je veux parler de politique étrangère, de politique sociale. nous avons un pays à bâtir. nous avons tellement de possibilités devant nous comme *québécois, comme *canadiens et je pense que le temps est arrivé, nous avons une occasion en or d’agir et nous devrions agir.
tout d’abord, on parle d’imputabilité, on parle de promesses et je suis entièrement d’accord. et d’ailleurs, les promesses que nous avons faites, les promesses de convoquer une conférence fédérale-provinciale, investir dans la santé pour baisser les délais d’attentes, on l’a fait. promesse de créer un système national de garderies. promesse faite, promesse tenue, je dois dire aussi. on a dit qu’on allait travailler avec les municipalités et on l’a fait. alors on a répondu à ces promesses et je dois vous dire, on va continuer à bâtir le pays.

d’une part, on a déjà mis en place immédiatement toute une question de contrôle centralisé et décentralisé. d’ailleurs, ce qu’on a fait, c’est le modèle pour d’autres gouvernements, … , le système financier qui va dire que ce soit impossible que d’autre chose que cela arrive, que cela se reproduise. en même temps, on a mis en place une nouvelle loi sur les dénonciateurs parce qu’on veut que la fonction publique ait le droit de dire quand ça va mal. on va mettre en place toutes les recommandations du juge gomery. on est déjà commis à le faire lorsqu’il va sortir avec ses recommandations. mais en plus de cela, il faut dire, c’est une question d’intégrité personnelle. il faut mettre les intérêts du pays avant les intérêts personnels et avant les intérêts du parti et il faut être prêt à prendre des décisions difficiles quand c’est difficile de les prendre et c’est ça que j’ai fait. et c’est cela pourquoi je suis si fier de la réaction face à cet événement.

je pense que la meilleure façon de faire, c’est vraiment de regarder le bilan d’un gouvernement. lorsque vous regardez notre bilan : j’ai dit que nous étions pour éliminer le déficit, lorsque j’étais ministre des finances, on l’a fait. et comme premier ministre, j’ai dit que l’on ne retournera pas en déficit, et on n’est pas retourné en déficit. on est le seul des grands pays qui continue à baisser sa dette. j’ai dit que nous allions baisser les impôts, nous l’avons fait. j’ai dit que nous étions pour mettre en place un système national de garderies, nous l’avons fait. on signé avec dix provinces, ça c’est du jamais vu dans une courte période de temps. on a accompli cinq ans vraiment d’engagement dans une période de 17 mois. on a dit en même temps qu’on était pour baisser les délais d’attente. et vous avez vu une entente, vraiment une annonce historique de la part des provinces et du gouvernement canadien la semaine passée sur la baisse des délais d’attente. j’ai dit que nous allions travailler avec le québec, on l’a fait. on a signé au-delà de 112 ententes et nous, et le gouvernement du québec, madame.

madame cloutier,oui, absolument. ma réponse à votre question, je vais… j’ai certainement l’intention non seulement de tenir mes engagements. mais lorsque vous allez voir, nos engagements faisaient partie du budget que nous avons présenté, faisaient partie de l’énoncé économique que nous avons présenté et d’ailleurs on a déjà commencé à soumettre la législation en chambre, parce que votre question est absolument cruciale. un gouvernement qui ne peut pas maintenir ses promesses est un gouvernement, éventuellement, qui n’aura pas la moralité pour gouverner. et nous, on a l’intention vraiment de changer, de faire évoluer notre pays.

monsieur duceppe n’est pas dans une position pour tenir ses promesses parce qu’il ne formera jamais le gouvernement. mais le fait est que monsieur duceppe a promis de d’essayer de faire fonctionner le parlement. il a tout fait après la dernière élection pour bloquer pour que le parlement ne marche pas. et d’ailleurs, il y a un mois il a dit que ce n’était pas son intention d’aider le parlement à fonctionner bien, il allait tout faire pour avoir d’autres élections.

[thème=martin.polsoc]
vous avez certainement bien identifié le problème, c’est à dire le vieillissement de la population et la nécessité vraiment de travailler avec une population qui vieillit et notre système d’assurance maladie. mais je pense que l’argent du gouvernement devrait être ciblé sur le système public. c’est de loin le plus efficace. et d’ailleurs c’est pour cela que nous avons mis de l’avant cette nécessité de créer des points de repères, de créer des objectifs très près pour baisser dans tous les domaines et certainement les domaines qui touchent nos ainés que ce soit le cancer, que ce soit les crises cardiaques ou le remplacement de joints. et c’est pour cela que la rencontre qu’il y a eu la semaine passée, les provinces et le gouvernement canadien avec le 41000000000 $ que nous avons investis pour baisser ces délais d’attentes, vraiment ça répond à beaucoup des besoins, pas tous, mais à beaucoup tout, beaucoup des besoins de nos aînés. il faut continuer, nécessairement.

bien. en partie, je suis en accord avec monsieur layton : c’est clair que ce que monsieur harper vise, c’est la médecine à deux vitesses. mais là où je ne suis pas d’accord avec monsieur layton, c’est qu’on lui a donné une proposition. une proposition pour protéger le système public, cibler, mettre notre argent là-dedans. monsieur layton a refusé notre proposition, c’est pour ça que nous avons des élections. et deux semaines plus tard, il a annoncé publiquement qu’il acceptait exactement la même proposition. il ne faut pas jouer de la petite politique avec un sujet aussi important que l’assurance-maladie.
madame hamel, la réponse est sans équivoque : c’est oui. il faut marier, c’est ça que nous sommes en train de faire, notre politique de logement avec notre politique de santé. il ne faut pas, dans un pays riche comme le canada, qu’une personne handicapée ne puisse pas avoir au moins l’égalité des chances, l’égalité d’opportunités.

monsieur de la coquelle, je vais défendre la charte des droits et libertés. et pour faire ce que monsieur harper veut faire, il n’y a pas d’autre choix que d’utiliser la clause dérogatoire, la clause nonobstant. et je vous assure monsieur de la coquelle, que je vais défendre la charte des droits, j’accepte la charte dans sa totalité. on ne choisit pas, parmi les droits, ceux qu’on devrait avoir et ceux qu’on ne devrait pas respecter. le rôle du premier ministre du canada est de protéger les minorités. je vous assure, je vais protéger les minorités et ce n’est pas la possibilité d’avoir un vote en chambre qui va changer la décision des cours. ça va prendre l’utilisation de la clause nonobstant. et je ne l’accepterai jamais. je vais défendre la charte et je vais vous défendre.

bien là, on parle d’intégrité. l’intégrité, ça veut dire être honnête. soit monsieur harper va essayer de renverser la loi du pays maintenant qui protège les droits et libertés des gais et lesbiennes ou non. maintenant, s’il n’est pas prêt à utiliser la clause nonobstant, qu’il le dise très clairement, et l’autre… la population qui l’appuie, au moins, va savoir sa position.

nous vivons dans ce pays très froid et quelqu’un qui n’a pas de logement, c’est inacceptable… pour le québec. on le fait parce que c’est fondamental, il faut avoir une place où vivre dans un climat, on fait l’élection là-dedans, dans un hiver comme le nôtre. mais la question vraiment qui me vient à l’esprit, c’est que je ne comprends pas que lorsque l’on a décidé de mettre ce 1,6 milliards de dollars dans le logement, monsieur duceppe et le bloc québécois ont voté contre, et cela, ça me dépasse, je dois vous dire.

es premières choses que j’ai faites lorsque je suis devenu premier ministre, c’est de mettre en place vraiment tout un échéancier. je me suis assis avec les chefs autochtones et ils ont dit : il faut travailler avec nous. ça fait un an et demi qu’on travaille avec eux, qu’on a mis en place au point de vue de la santé, au point de vue du logement, une initiative. et on a eu ce sommet incroyable il y a trois semaines et c’était très important parce que là on a mis en place les fondations. je suis en entièrement d’accord : qu’ils vivent dans la misère, ce n’est pas acceptable. mais là, pour la première fois, depuis la deuxième guerre, dans l’histoire, on a mis en place un échéancier pour trouver les vraies solutions, avec les chefs autochtones.
l’argent dont monsieur harper parle va aider… mille, douze cent dollars par année… comme la prestation nationale d’enfants de 9 milliards par année, ça aide. mais ce n’est pas un système de garderies. nous, on a mis de l’avant, et c’est déjà commencé, l’argent a déjà commencé à être investit, un système national sur le modèle québécois. ça a été signé par toutes les provinces et c’est alors, c’est en marche et déjà on voit en colombie-britannique, au manitoba, dans les provinces atlantiques, il y a déjà une création d’espaces, il y a déjà des options pour la première fois, offertes, … ceux des personnes handicapées, par exemple. pour la première fois, on commence à payer des salaires qui ont du bon sens à ceux qui fournissent ces services. c’est fondamental, dans un pays égalitaire, d’avoir un système de garderies qui va aider les familles et donner un vrai départ pour les enfants.

[thème=martin.économie]
monsieur villeneuve, la première chose que je dois vous dire, c’est qu’avant de baisser les impôts, on a mis l’argent dans la santé, dans l’éducation, dans les transferts aux provinces et vraiment dans les besoins des *canadiens. une fois que ça a été fait, on a mis de l’avant une baisse substantielle dans les taxes, une baisse pour la classe moyenne et les plus démunis. et pourquoi? c’est parce que c’est beaucoup plus efficace et beaucoup plus juste de baisser les impôts personnels de la classe moyenne que de baisser la tps parce que ça laisse beaucoup plus d’argent dans les poches des contribuables. ça coûte très cher et ça bénéficie en grande partie seulement les riches lorsqu’on baisse la tps. alors, nous on a décidé de se concentrer sur la baisse des taxes personnelles parce qu’à la fin, vous aurez beaucoup plus d’argent dans vos poches. c’est ça qui compte, que vraiment la classe moyenne ait plus d’argent et prenne la décision d’où elle va le dépenser.

bien. je dois dire que monsieur duceppe a raison. c’est clair. c’est la meilleure façon d’aider les pauvres… la position de taxation de monsieur harper, c’est vraiment malheureusement régressif.
monsieur leblanc, vous avez entièrement raison, et d’ailleurs on va prendre par exemple la ville de moncton, on peut regarder une ville qui réussit très bien, mais on peut regarder la péninsule acadienne. c’est là que marcel mansereau, l’ancien ministre qui est maintenant candidat est en train de mettre en place un plan d’attaque pour la péninsule, parce que ça prend du développement régional, ça prend des infrastructures, ça prend la capacité de travailler avec les échelons financiers qui sont là. ça prend des centres d’éducation. c’est pour cela que l’université du nouveau-brunswick est tellement importante. ça prend vraiment un plan d’ensemble. nous sommes en train de le mettre en place au nouveau-brunswick, vous êtes sans doute au courant. c’est la façon qu’on doit approcher vraiment le développement régional. il ne faut pas dire qu’on va laisser les régions, il faut dire qu’on va travailler avec ces régions. et d’ailleurs encore une fois … a voté contre le développement régional.

c’est une question qui est très importante. certainement, il faut passer par la formation. c’est clair, il y a des industries qui vont perdre des emplois. mais il faut être capable de prendre ses employés et de les mettre dans d’autres. et lorsqu’on regarde ce que nous sommes en train de faire dans l’industrie automobile, lorsqu’on regarde ce qu’on est en train de faire pour tous ceux qui servent cette industrie, ou l’industrie de l’aérospatiale à montréal, où on vient d’énoncer toute une nouvelle politique, on voit qu’on est capables de travailler avec le secteur privé, mais aussi avec les syndicats. c’est absolument crucial.

bien, tout d’abord, nous avons mis en place, parce que, encore, la question est très bonne. nous avons mis en place vraiment une équipe de surveillance pour savoir, avoir plus de transparence sur toute cette question de hausse de prix d’essence. deuxièmement, nous avons mis en place un système de rabais, un système de subvention pour aider vraiment ceux qui souffraient le plus de ces hausses de coûts. l’argent va être transmis avant longtemps, parce qu’on voulait le faire avant que l’hiver entre. malheureusement, comme il est en train de rentrer… mais à la longue, vous savez, ce qui va falloir avoir, ce sont vraiment des énergies renouvelables, d’autres options, parce que les prix vont continuer avec la chine, l’avènement de l’inde. ce qu’il faut faire nous, au canada, c’est vraiment l’éolien. aider notre industrie de l’hydroélectricité au québec. il faut avoir d’autres options pour garder les prix bas.

merci beaucoup monsieur lamontagne. je comprends très bien votre question, mais il faut dire que lorsqu’on regarde la réalité d’aujourd’hui, l’une des premières choses que j’ai faites lorsque je suis devenu premier ministre, j’ai signé une entente avec les provinces. les provinces vont recevoir 41 milliards pour la santé, et 33 milliards en dix ans pour la péréquation. le québec seulement, va recevoir, cette année, comme l’année passée… et l’année prochaine… 3,7milliards de plus que ce qu’il recevait avant. alors il faut dire que la situation change fondamentalement. mais qu’est-ce qu’on fait avec nos surplus? on baisse la dette. c’est-à-dire dire : on baisse le fardeau de nos enfants. on baisse les taxes personnelles, ça veut dire, monsieur lamontagne, beaucoup plus d’argent dans vos poches. ou on met cet argent dans nos transferts aux provinces ou dans nos infrastructures… ce qui est certainement… le cas chez vous. alors cet argent, c’est dépensé, c’est investit dans le canada.
est-ce qu’il y a des pressions de la part des provinces? absolument. mais lorsqu’on regarde le 75 milliards qu’on transfère aux provinces maintenant, lorsqu’on regarde les montants vraiment qui vont en croissance, il faut dire qu’on a répliqué. … simplement… imaginez-vous il y a dix ans une conversation comme ça, lorsqu’on avait un déficit au fédéral de 42 milliards de dollars, les chefs disaient … ont frappé le mur. alors si vous me dites : est-ce que j’ai honte qu’on eu huit surplus, et on transfère cet argent aux provinces, qu’on donne cet argent aux *canadiens? voyons donc, monsieur duceppe!

je viens de le dire 41 milliards pour la santé. on vient de le faire. monsieur duceppe pose des questions sur l’éducation; peut-être qu’il a manqué l’énoncé de monsieur goodale. on a annoncé au-delà de 6 milliards de transferts pour l’éducation dans les universités pour nos étudiants.

[thème=martin.unité]
moi, je veux bien que le québec puisse signer la constitution du canada. j’ai choisi le québec, ça fait 40 ans que je demeure au québec, j’ai élevé mes enfants au québec, je suis *québécois. mais dans l’intérim, jusqu’à ce qu’on puisse signer la constitution, il faut reconnaître que le québec a beaucoup évolué, le québec s’est beaucoup affirmé. et le premier choix des *québécois, ce n’est pas la séparation, mais le statu quo ne fonctionne pas. c’est pour cela que nous avons signé 112 ententes avec le québec, et c’est pour cela qu’on veut un fédéralisme flexible, qui permette au québec d’accomplir ses rêves, de sauvegarder son caractère distinct, sa langue et sa culture, avec les francophones hors-québec, mais travaillant ensemble dans les dossiers. c’est cela qu’on a fait dans le dossier de la santé, dans le dossier des garderies. c’est cela qu’on a fait dans le dossier des villes. et voilà ma vision : il faut travailler ensemble, il faut être flexible, il faut reconnaître, il faut respecter la place du québec dans le canada.

le problème, c’est que monsieur duceppe ne reconnaît pas que le québec a évolué, qu’il est conscient, qu’il a affirmé son caractère distinct. je vais vous dire quelque chose, monsieur duceppe : vous voulez diviser les familles québécoises, mais ça n’arrivera pas. ce que les *québécois veulent, c’est affronter les défis à l’extérieur de nos frontières. nos concurrents ne sont pas à l’intérieur de nos frontières. ensemble, le canada peut affronter les chinois, affronter les indiens. et nous allons le faire comme pays.
soyons clairs : la dualité linguistique est une valeur canadienne. ça fait partie intégrante de ce que nous sommes. c’est l’essence même d’être canadien. les langues officielles, c’est… l’un des piliers de la façon que le gouvernement canadien aide les minorités dans notre pays. et je dois dire, monsieur duceppe, j’étais très désappointé, très déçu, lorsque le bloc québécois a refusé d’appuyer les langues officielles. alors vous n’en êtes pas les défenseurs, mais nous le sommes et je pense que les autres partis, au moins le npd, veulent le faire aussi. c’est important, ça se voit dans la santé, ça se voit dans l’éducation, ça se voit dans l’aide au pme, et on le fait. les pme francophones, et d’ailleurs, j’ai rencontré au manitoba la semaine passée des femmes francophones qui veulent de l’aide, et on va le faire partout au pays parce que c’est l’une des valeurs fondamentales de notre pays.

bien. ce que j’ai fait, c’est que j’ai cité monsieur duceppe et monsieur boisclair, qui ont fait un nouveau pacte. ils ont dit qu’ils voulaient embarquer dans un nouveau processus de nouveau référendum dans leur nouveau pacte. et le problème que nous avons, c’est exactement la même façon dont le bloc agit depuis la dernière élection. tout ce qu’il voulait faire, c’est de mettre du sable dans l’engrenage pour que le parlement ne fonctionne pas et nous avons une instabilité politique, parce que ça fait partie de leur jeu. laissez-moi simplement citer monsieur duceppe lui-même : la souveraineté, je le cite, c’est ce qui motive tout ce que l’ont fait à ottawa. ça veut dire vraiment qu’il n’est pas intéressé dans les questions de développement régional, dans les questions de santé. la seule chose qui intéresse le bloc, c’est la question de séparation et c’est clair que si vous votez pour envoyer les séparatistes à ottawa, il va là pour faire la séparation. moi, je veux que le canada fonctionne et je pense que c’est le point de vue de la grande majorité des *québécois et des *québécoises.
bien, je pose simplement la question à monsieur duceppe : pour quelle raison il va ottawa, si ce n’est pas pour créer de l’instabilité pour que le parlement ne fonctionne pas? par exemple, ce soir, il a dit qu’il est en faveur du développement régional; à la chambre des communes, il vote contre. il a dit qu’il est en faveur du logement social; à la chambre des communes, il vote contre. il a dit qu’il est en faveur des langues officielles, de protéger les minorités; à la chambre des communes, il vote contre. alors, vraiment, il y a une contradiction, et la seule façon de l’expliquer, c’est que monsieur duceppe ne veut pas que le parlement canadien marche…
lorsqu’on regarde les changements qui arrivent dans le monde, c’est incroyable à quel point le canada affronte tous ces défis. et vraiment, on est enviés partout. ce qu’il nous manque, vraiment, c’est cette vision québécoise de la part de la majorité des députés du québec à la chambre des communes. nous sommes une société progressiste, nous les *québécois. on a des valeurs qu’on partage avec les autres *canadiens. le canada a besoin de cet élan québécois qui peut s’afficher au niveau national. lorsqu’on travaille ensemble, il n’y a absolument rien qui peut nous arrêter. mais lorsque la majorité des députés du québec sont là pour rien, pour bloquer, pour faire obstacle au lieu de travailler avec le reste du pays, ça nuit énormément à la capacité du québec et du canada de réussir. ce n’est pas le temps de se diviser, c’est le temps de travailler ensemble. c’est pour cela qu’il ne faut pas une majorité de députés du bloc, qui ne veulent pas que le canada existe.

je pense que dans 30 ans, nous serons un pays. un pays, vraiment, de l’asie-pacifique, ici vers vancouver, avec nos grands ports et une population qui vise vers l’asie. un pays de l’europe… avec de l’est, un pays riche en hydro-électricité au québec… éolienne par exemple… riche de l’industrie pétrolière de l’ouest canadien. je pense que nous sommes un pays avec de vraies valeurs soutenues par la charte des droits et libertés. je pense que dans un monde de géants (la chine, l’inde, la russie) le canada peut-être fort de 40 à 45 millions de personnes sera vraiment le pays de l’avenir, le modèle que les autres vont regarder à cause de nos valeurs, notre compassion, notre générosité et aussi notre capacité vraiment de faire d’un pays multiculturel le pays de l’avenir.

[thème=martin.fermeture]
merci, madame poirier. nous, *canadiens, avons rétabli les finances publiques sur des bases solides. le chômage au canada est… au plus bas niveau depuis 30 ans. notre succès est envié à travers le monde. aujourd’hui, nous pouvons envisager l’avenir avec confiance. nous pouvons garantir et améliorer ce qui nous tient le plus à cœur : des emplois bien payés, des soins de santé accessibles et une éducation de pointe pour nos jeunes. comme premier ministre, j’ai eu à prendre des décisions en votre nom : garantir notre système de santé, protéger l’environnement, se tenir debout devant les américains lorsqu’ils nous ont taxé injustement dans le bois d’œuvre. monsieur duceppe veut nous engager dans la voie d’un référendum. il veut gaspiller nos énergies pendant que nos concurrents profiteraient de nos divisions. mon choix, c’est de construire le canada, un pays qui a tout pour réussir.

[chef=2005Harper]
[thème=harper.ouverture]

merci. bonsoir. le canada a besoin d’un nouveau gouvernement pour rétablir l’imputabilité à ottawa, pour dire la vérité et pour s’occuper des vraies priorités des travailleurs et leurs familles. un nouveau gouvernement qui va faire le vrai ménage à ottawa, couper les taxes en commençant par la tps, garantir la livraison des services de santé, aider les familles directement, aider les étudiants, les travailleurs, les pme, nos aînés. bâtir un québec plus fort au sein d’un canada uni. après douze ans de scandales, d’inaction, de vieilles chicanes, il n’y a qu’un parti, le parti conservateur, qui peut remplacer ce gouvernement. tout au long de ce débat, je vous demande de garder une question en tête : quel parti peut amener le vrai changement, instaurer un gouvernement intègre à ottawa et agir aux vraies priorités?

[thème=harper.gouv]

merci. je suis… j’ai… c’est nécessaire de dire à monsieur lamarre, que la réalité que monsieur lamarre, que le fait que les libéraux ont dépensé des milliards de dollars chaque jour après les élections. ces élections vont nous faire sauver de l’argent, c’est la réalité. sérieusement, la réalité est qu’au printemps, après le témoignage de plusieurs à la commission gomery, après le rapport, c’est impossible pour le parti conservateur de donner son appui à un gouvernement à qui il manque l’autorité morale, à cause de la corruption du parti libéral. c’est impossible, et ce n’est pas seulement ma décision, la décision de monsieur duceppe, la décision de monsieur layton, mais c’est aussi la décision de deux députés élus comme libéraux. alors, c’est maintenant la chance pour la population d’exprimer sa volonté et de tenir ce parti pour ce qu’on sait.

merci. je dois dire qu’un parti qui a volé l’argent des contribuables devrait être puni par la population. mais la vraie question est : qu’est-ce qu’on va faire à l’avenir pour éviter ces choses? comme premier ministre, la première loi que je vais présenter au parlement sera l’acte sur imputabilité fédérale. parmi plusieurs choses que nous allons faire, nous allons éliminer les dons des compagnies et des syndicats aux partis politiques et aux candidats aux candidates fédéraux et aussi limiter les dons à l’avenir à mille dollars à chaque personne. j’avoue que ces idées sont inspirées par l’exemple de rené lévesque à québec. ce n’est pas un scandale québécois. c’est un scandale libéral. les *québécois sont capables de gérer les politiques de façon propre. mais c’est essentiel de remplacer le gouvernement avec un gouvernement qui va agir sur l’acte d’imputabilité fédérale.
ce ne sont pas des promesses. le parti libéral doit être tenu responsable pour les actes criminels qui se sont passés pendant ce gouvernement. c’est nécessaire de remplacer ce gouvernement pour le tenir responsable. je mène une équipe de candidats au québec, des candidats comme lawrence cannon, daniel fournier, madame josée verner, maxime bernier, qui veulent siéger pour le québec au sein du cabinet pour faire le vrai ménage à ottawa et la chose que nous devons faire maintenant.

jean baptiste a posé la vraie question : comment nous allons éviter ces circonstances à l’avenir? aucun parti n’est parfait. l’acte d’imputabilité fédérale que le parti conservateur va adopter va faire plusieurs choses. il va limiter les dons des partis politiques fédéraux de façon sévère. il va donner aux officiers indépendants du parlement tous les pouvoirs qu’ils ont demandés à la vérificatrice générale, à la commissaire à l’éthique, à la commissaire à l’information, au registre des lobbyistes. tous ces officiers indépendants auront le pouvoir de tenir notre gouvernement responsable. finalement, c’est nécessaire d’ajouter que nous allons offrir une protection, une pleine protection aux dénonciateurs comme notre candidat …. , qui a été le premier à dire non à chuck guité et non au scandale des commandites.

merci. je ne suis pas certain que j’ai compris la question de marie-claire. évidemment c’est essentiel que les promesses soient des promesses croyables. ce sont des promesses, nos promesses sont des promesses qui sont dans les moyens, dans les moyens du gouvernement, dans le budget et les surplus qui sont prévus par le gouvernement actuel. nous faisons seulement les promesses que nous pouvons poursuivre. et nous avons des promesses. par exemple, nous avons une promesse de couper les taxes. nous avons la promesse de couper la tps de 7 % à 6 % à 5 %. on peut voir si nous faisons cette promesse ou non. alors j’encourage les électeurs à lire notre plate-forme et vous verrez les promesses claires et les moyens de les faire.

merci, absolument nous avons l’intention de faire nos promesses, et de faire la grande majorité de nos promesses immédiatement après l’élection. monsieur martin parle de bilan du parti libéral, ce n’était pas une politique du parti libéral en 1993 de réduire le déficit, c’était la promesse d’abolir la tps. monsieur martin n’a pas fait ça et c’est la raison pour laquelle il ne peut pas donner une vraie promesse aujourd’hui de couper de taxes. monsieur duceppe. monsieur duceppe est un homme honnête. il peut faire des promesses, mais il n’aurait jamais eu le pouvoir de les faire.

c’est une idée intéressante il y a plusieurs années, j’ai poursuivi, en cour, un gouvernement de la colombie britannique qui a brisé ses promesses. j’ai poursuivi ce gouvernement pour la fraude. à la fin, c’est très difficile d’avoir des processus comme ça.

[thème=harper.polsoc]

merci patrick pour la question. le parti conservateur s’oppose à un système médical à deux vitesses, mais la réalité avec la situation est que la situation des listes d’attentes est si sévère maintenant que même la cour suprême a dit que c’est une violation de nos droits et libertés. c’est si sévère. c’est essentiel pour gérer ce problème que le gouvernement conservateur insiste que l’assurance-santé publique donne des traitements médicaux nécessaires dans des délais d’attentes cliniquement acceptables. ce n’est pas un choix maintenant. nous avons fait des promesses à la population. les cours nous ont dit que nous devons poursuivre ces promesses. ce n’est pas facile, on ne peut pas régler le problème… le gouvernement libéral a échoué à régler le problème pour des générations. on doit travailler fort, et nous allons le faire.

les services essentiels doivent être assurés par le système public. la livraison du service pour être faite par le public, par le privé, ce n’est pas une grande différence pour moi. ce n’est pas une différence qui peut livrer le service, la différence, c’est qui peut recevoir le service. c’est nécessaire que l’assurance, l’assurance-maladie publique paie les services essentiels, si ces services sont livrés par le public ou par des services privés.

je ne suis pas certain que j’ai compris cette question. mais évidemment… évidemment si c’est possible. si c’est possible, on peut le faire de façon juste… qui ne coûte pas trop cher au système public, on peut le faire. évidemment, c’est l’une de nos priorités dans les deux accords sur la santé que ce gouvernement à signé… mais… à la fin, les listes d’attente, c’est la priorité numéro un.

évidemment, c’est un devoir des parents d’aimer toujours leurs enfants. j’aime mes enfants et je vais aimer mes enfants pour toute ma vie. pour la question des mariages de même sexe, nous avons, le parti conservateur a fait un engagement dont les électeurs ont maintenant la possibilité d’exprimer leur voix. un gouvernement conservateur va proposer une motion pour donner au parlement un vote libre sur la question du mariage. même si les députés décident de changer la définition, à la définition traditionnelle, on doit respecter les mariages de même sexe qui existent déjà. à l’époque de monsieur mulroney, il y a eu des votes libres sur des questions beaucoup plus controversés comme la peine de mort, l’avortement; la démocratie a survécu.

non, je ne vais jamais utiliser la clause nonobstant sur cette question. le seul chef qui ait proposé, qui ait menacé d’employer la clause nonobstant sur cette question était monsieur martin, il y a deux ans, quand il était de l’autre côté de cette question.

mais la raison pour laquelle nous proposons des coupures de taxes pour pas seulement les grandes entreprises, les pme aussi, c’est d’assurer des emplois pour des gens. c’est essentiel que nous sommes… nous avons un environnement compétitif dans le monde pour avoir des emplois. pour des sans-abris, des pauvres, c’est aussi nécessaire de se souvenir toujours de ces gens dans nos politiques. c’est la raison pour laquelle quand je propose de couper les taxes et les impôts, je propose de couper dans la tps. c’est la seule taxe qui est payée par chaque citoyen, malgré leur économie. aussi, nous avons proposé une aide familiale. une aide familiale de 1200$ par année pour chaque famille, imposable seulement dans les mains du parent… avec le moins… fort revenu. c’est essentiel d’assurer le plus grand besoin … façon proportionnelle pour les pauvres.

la situation des autochtones sur plusieurs réserves est un « embarassement » pour nous tous. mais comment est-ce que le gouvernement peut laisser cette situation jusqu’à des manchettes dans les journaux? je ne comprends pas, le ministre a été là une semaine avant ces manchettes. nos priorités pour les autochtones seront la pauvreté et l’éducation. je pense qu’on doit avoir ces priorités pour améliorer la situation à long terme.

laurent et moi avons deux jeunes enfants… nous comprenons les défis de garde d’enfants dans cette époque. les parents ont des besoins différents, ils ont des situations différentes. le parti conservateur, le gouvernement conservateur aura des crédits d’impôts pour encourager les employeurs des communautés à créer des garderies, des places pour eux-mêmes. mais aussi nous avons donné à la population, chaque famille avec des enfants préscolaires, une allocation de 2200$ chaque année pour chaque enfant. ça va aider les parents à faire des choix. on parle depuis longtemps d’un système de garderies nationales, mais là on pose la question : où est le système? c’est nécessaire de donner l’aide directement aux parents. ça, le parti conservateur va le faire.

[thème=harper.économie]
pour répondre à la question, je pense que ça coûte trop cher dans l’administration de couper la tps sur certains objets et pas sur les autres. on peut faire les choses d’une façon différente. par exemple, le gouvernement conservateur va réduire, va donner des crédits d’impôts pour les livres achetés par les étudiants pour leurs études. c’est une meilleure façon de faire la même chose. la coupure de la tps, je dois répéter, la coupure de la tps, la tps est la taxe payée par tout le monde. nous allons couper la tps de 7 % à 6 % à 5 %. nous allons retenir le crédit de la tps pour ceux et celles avec le moins… les plus faibles revenus. mais c’est essentiel de donner une coupure de taxes à chacun, une coupure qui bénéficie d’une façon proportionnelle plus aux pauvres, et c’est ce que nous allons faire avec la coupure de la tps.

soyons clairs : la coupure de la tps est pour tout le monde. la coupure des impôts personnels manque 30 % de la population de faible revenu.
merci beaucoup. pendant cette campagne électorale, monsieur martin a dit que le statu quo économique est bon. pour plusieurs… beaucoup de travailleurs ont perdu leur place. plusieurs secteurs ont des problèmes et les travailleurs s’inquiètent de leur avenir. c’est la réalité, c’est nécessaire d’avoir une stratégie pour l’économie et une stratégie pour… le parti conservateur va avoir une stratégie pour l’économie, pour créer un environnement plus compétitif. c’est nécessaire de baisser les taxes pas seulement pour les grandes entreprises, mais pour les pme. c’est nécessaire d’augmenter les fonds pour les infrastructures, pour le développement pour la richesse et développement, pour les agences des régions. et aussi, c’est nécessaire d’avoir une stratégie particulière pour chaque industrie rurale : l’agriculture, les mines, les pêches…
c’est une réalité. évidemment, c’est nécessaire d’avoir une stratégie économique et c’est aussi nécessaire d’avoir une stratégie pour la formation. c’est la raison pour laquelle nous proposons des subventions pour les gens qui veulent devenir des apprentis pour les employeurs qui sont prêts à employer des apprentis. c’est nécessaire de donner des subventions et de donner l’aide pour les autres opportunités pour les gens.

je dois noter seulement que la capacité, la compétence de régler les prix des choses comme le pétrole restent avec les provinces. ce n’est pas une compétence du fédéral vraiment. évidemment, dans de tels cas, nous pensons qu’un gouvernement fédéral doit aider les citoyens, c’est la raison pour laquelle le gouvernement conservateur a proposé de baisser les taxes, les impôts sur l’essence pendant cette crise. le gouvernement fédéral a gagné beaucoup plus de revenus pendant cette crise. c’est immoral qu’un gouvernement bénéficie des peines de leurs citoyens. à l’avenir avec les coupures de tps, ça va aider les prix de l’essence et les prix des produits pétroliers.

merci beaucoup, monsieur, pour cette question. j’entends partout les gens qui disent : où est mon surplus? le gouvernement a de grands surplus, où est mon surplus? c’est un grand problème et c’est la raison pour laquelle de grandes coupures de taxes, de l’aide direct aux familles, des coupures de taxes pour tous les citoyens de ce pays. mais monsieur martin a négligé de répondre à la question. il existe un déséquilibre fiscal entre ottawa et les autres niveaux de gouvernements. un gouvernement conservateur va chercher une entente à long terme pour régler ce déséquilibre fiscal. on doit avouer que ce déséquilibre fiscal existe, c’est nécessaire d’arriver à une entente qui transfère les simples revenus aux provinces et aux municipalités pour le régler.

juste avant cette élection, monsieur martin a finalement avoué l’existence de milliards de dollars de surplus, pour, évidemment, pour faire des promesses. le déséquilibre fiscal existe. un gouvernement conservateur va le régler. les libéraux ont refusé d’avouer l’existence de ce déséquilibre fiscal, le bloc québécois ne pourra jamais le régler, ce problème. c’est nécessaire d’avoir un nouveau gouvernement pour le régler.
sauf pour l’alberta, c’est bien évident que le déséquilibre fiscal existe. pour régler ce problème, on doit avoir un nouveau gouvernement qui admette que ce problème existe.

[thème=harper.unité]
merci, monsieur tremblay pour cette question. il y a là un problème que nous devons nous adresser à long terme. maintenant, nous en avons la possibilité, avec à québec un gouvernement fédéraliste, un premier ministre qui veut que la fédération fonctionne. c’est nécessaire de travailler avec ce premier ministre, parler des référendums… nous avons l’intention de conclure une entente sur le déséquilibre fiscal, de protéger les compétences du québec et des autres provinces sur la scène internationale et donner le droit de se retirer des programmes fédéraux. pour la constitution, et pour les choses plus difficiles comme ça, on doit poursuivre étape par étape quand il y a un consensus. j’ai l’intention de travailler étape par étape pour le faire, si c’est possible.

je pense que ce n’est pas réaliste d’imaginer toute une nouvelle constitution. mais une approche qui procède étape par étape, je pense que c’est réaliste. le gouvernement québec a demandé un prolongement de ses compétences au niveau international dans ses propres compétences. les libéraux ont refusé de trouver un mécanisme, le bloc ne peut pas le faire, le parti conservateur a l’intention de le faire.

merci, jean-pierre. le français est un fait essentiel de pays. c’est la raison pour laquelle je travaille depuis longtemps pour parler la deuxième langue de mon pays. c’est aussi la raison pour laquelle le nouveau parti conservateur appuie les deux langues officielles et leur égalité de statut dans toutes les institutions du parlement. nous appuyons aussi le soutien des minorités linguistiques et l’aide à l’éducation dans une deuxième langue. nous avons travaillé avec les autres partis pour faire adopter à la chambre des communes la loi s-3 qui va aider, en collaboration avec les provinces, qui va aider les communautés et les minorités linguistiques. c’est aussi nécessaire de dire que le parti conservateur, le gouvernement conservateur, a l’intention de créer un secrétariat unique, francophone du patrimoine canadien pour reconnaître le français au canada.

merci, rachel. je pense qu’évidemment, le bloc est un parti souverainiste, mais je pense que le bloc ne peut pas effectuer la souveraineté à ottawa. le bloc ne peut rien faire à ottawa. c’est le problème avec le bloc. mais j’ai peur que plusieurs votes, que beaucoup de votes pour le bloc québécois ne soient pas vraiment des votes pour la séparation, mais soient des votes contre la corruption libérale. parmi les gens qui veulent un nouveau gouvernement, qui veulent faire le vrai ménage à ottawa, j’appelle les gens à considérer la nécessité de changer le gouvernement, un autre gouvernement qui va respecter les compétences des provinces, et qui va faire le vrai ménage pour créer un québec plus fort au sein d’un canada meilleur.

je dois dire à monsieur martin que la remontée de l’appui à la souveraineté est une cause de la corruption libérale. pour monsieur duceppe, je dis : le bloc québécois était là en grand nombre, en spectateur impuissant pendant tout le scandale des commandites. pour changer les choses pour vrai, c’est nécessaire de remplacer le gouvernement par un autre parti. seul le parti conservateur peut remplacer ce gouvernement et faire le vrai ménage à ottawa.

le bloc est un parti souverainiste. est-ce qu’un parti souverainiste veut vraiment que les choses fonctionnent mieux au fédéral? je ne suis pas certain. je suis certain que le bloc travaille dur, le bloc travaille de façon honnête, selon mon expérience. mais à la fin, les *québécois a besoin de plus qu’une opposition éternelle. par exemple, depuis trois ans, les partis d’opposition tentent d’avoir un programme d’aide pour l’industrie forestière dans la bataille avec les américains. depuis trois ans, les chefs de l’opposition sont unis, mais même dans un parlement minoritaire, le gouvernement libéral a refusé de donner une vraie aide, de donner des garanties de prêts à nos compagnies. seul un nouveau gouvernement peut changer les changer les choses. le parti conservateur peut faire … le gouvernement conservateur va faire ces choses, le bloc québécois ne peut pas faire ces choses.

le canada est un très beau pays, mais le canada a une capacité beaucoup plus élevée que ça. le canada peut avoir la meilleure économie du monde, les meilleurs services sociaux du monde, la meilleure démocratie du monde et… nous ne seront pas un grand pouvoir… mais aussi la capacité de protéger, d’avoir notre propre défense indépendante nationale. je veux que mes enfants puissent voir ces choses.
[thème=harper.fermeture]

merci. il est clair que le canada a besoin d’un nouveau gouvernement, un nouveau gouvernement qui va faire autre chose que de continuer les mêmes vieilles chicanes. un nouveau gouvernement conservateur va faire le vrai ménage à ottawa, couper les taxes en commençant par la tps, garantir la livraison des services de santé, aider les familles directement, aider les étudiants, les travailleurs, les pme, nos aînés, bâtir un québec plus fort au sein d’un canada meilleur. après 12 ans de scandales et d’inaction, de corruption et d’impuissance, on a besoin d’un vrai changement. je vous invite à voter pour les candidats et les candidates du parti conservateur afin qu’ensemble nous nous donnions un gouvernement intègre qui va travailler fort pour vous et votre famille. merci et joyeux noël.

[chef=2005Layton]
[thème=layton.ouverture]

bonsoir. le npd est là pour vous, pour faire avancer les choses. nous l’avons prouvé, au cours des derniers mois. plus, nous voulons faire plus maintenant, plus pour l’éducation et la formation, pour se préparer pour la nouvelle économie, plus pour protéger et améliorer notre système de soins de santé et arrêter la privatisation. nous allons créer les soins nécessaires pour nos aînés et réduire les coûts des médicaments. il faut nettoyer la politique et rendre les politiciens responsables pour leurs actions et leurs scandales. le npd propose une nouvelle façon de faire de la politique. pour se sortir des vieux débats entre le bloc et les libéraux, ou des faux débats entre conservateurs et libéraux, il faut penser et agir autrement avec le npd. merci.

[thème=layton.gouv]
voilà, soyez clairs. c’était la décision de monsieur martin d’avoir une élection. les partis de l’opposition, et notre parti, ont proposé que nous pourrions attendre jusqu’en janvier pour avoir le déclenchement, une approche raisonnable, un compromis, et on a trouvé trois chefs qui étaient prêts à faire les compromis. mais monsieur martin, non. c’est encore une certaine réflexion de cette attitude d’arrogance qu’on trouve au sein du parti libéral. le npd, pour notre part, nous avons essayé de mieux faire fonctionner ce parlement. depuis le début, nous avons essayé d’améliorer les choses, avec, par exemple, les changements dans le budget, où on a demandé à monsieur martin d’éliminer les grandes réductions d’impôts qu’il a proposées pour faire des investissements pour les familles, pour les gens, pour les jeunes, pour faire améliorer les choses pour tous les *canadiens et les *canadiennes. merci.

madame laplante, vous avez utilisé un mot intéressant : une tragédie. moi, je trouve que c’est période sombre, pour la démocratie ici, au canada. les gens tournent le dos à la démocratie, ne veulent pas voter. pourquoi? parce qu’on a vu ces activités scandaleuses de la part du parti au pouvoir maintenant. aussi, il y a autre chose : toutes sortes de promesses vides. vides dans les élections. on les écoute encore une fois : les promesses qui ne sont pas respectées après l’élection. il y a un manque de confiance qui arrive après ça. avec le npd, nous allons changer les choses. avec les propositions de … avec la refonte d’éthique et démocratique. on peut « rejuvener » la démocratie ici au canada avec plus de députés npd.

parlons un peu des promesses. monsieur martin, vous avez souligné les promesses pour les garderies. vous l’avez fait pendant douze ans. c’est seulement quand on a eu un gouvernement minoritaire avec assez de députés du npd qu’on a un peu de progrès là-dessus. en environnement, monsieur martin et les libéraux ont promis de réduire les émissions de gaz à effets de serre de 20 %; elles ont augmenté de 24 %! ces promesses brisées laissent les citoyens et les citoyennes avec aucune confiance pour le futur. c’est la raison pour laquelle on a besoin de changement.
alors monsieur …, merci pour la question, parce que j’ai demandé à monsieur ed broadbent, l’un des députés les plus respectés à la chambre des communes, de m’aider, d’aider notre parti, le npd, à présenter des idées, un plan pour la réforme de la démocratie au canada. pour éviter de telles circonstances, des activités scandaleuses comme on a vu au sein du gouvernement, au sein du parti libéral. nous avons proposé quelques éléments principaux. la réforme démocratique pour la représentation proportionnelle, ça c’est primordial pour éviter qu’un parti pense qu’il a tout le pouvoir tout le temps, comme les libéraux le pensent. et aussi d’arrêter les activités des lobbyistes qu’on trouve au sein du parti libéral. ce n’est pas propre, les gens doivent avoir accès à la démocratie. il y a d’autres recommandations que nous avons, mais vous savez que quand les députés du npd seront là, nous allons agir.
c’est important de tenir les promesses et merci pour la question, parce que vous avez dit, tous ceux qui sont ici que c’est important, pour chaque électeur, chaque électrice. pour le npd, ce qui est important, c’est de présenter les engagements qui sont pratiques, étape par étape de changer les choses. nous avons démontré, contrairement à ce que monsieur martin a dit au début de ce débat-là vis-à-vis la fiscalité du npd, nous avons démontré que nous pouvons créer un budget équilibré, mais qui ne dépense pas une grande quantité d’argent sur les réductions d’impôts pour les amis de monsieur martin, les grandes entreprises, et monsieur harper a appuyé cette approche lui-même. mais nous avons dit que nos engagements aux gens, c’était d’augmenter les investissements pour le logement abordable, transport en commun, pour les étudiants, pour leur éducation postsecondaire et nous l’avons fait contrairement à ce que nous avons vu de la part gouvernement libéral.

oui, la réponse est oui. absolument, et nous allons présenter dans notre programme tous les chiffres pour que ça soit disponible. je dois retourner à une proposition de monsieur duceppe il y a une seconde. il a dit que tout le temps, quand un parti politique présente une idée qui peut bénéficier au québec, il va l’appuyer, mais ce n’est pas le cas. le npd a présenté une augmentation de plus de un milliard de dollars pour le québec, pour les priorités des *québécois et des *québécoises, des priorités importantes, logement social et les autres, pas d’appui de la part du bloc. et ces bénéfices sont disponibles maintenant pour tout le canada.
merci pour la question de vaudreuil, le coin où j’ai grandi. ce qu’on doit faire, c’est de faire des réformes démocratiques avec la représentation proportionnelle parce que maintenant, quand les voix, votre voix et les autres voix des électeurs et des électrices veulent s’exprimer, ce n’est pas dans les résultats. alors on doit changer le système, monsieur, on peut le faire avec plus de députés du npd, avec l’engagement que nous allons changer le système.

[thème=layton.polsoc]

quand on a un parent qui a besoin de soins, c’est une grande, grande inquiétude. je pense qu’il y a des milliers de personnes qui écoutent cette émission-là qui pensent à ces éventualités, ou les parents avec un proche qui ont besoin d’aide. c’est pourquoi nous avons proposé une initiative, une grande initiative pour les soins de longue durée et les soins à domicile pour les aînés, c’est primordial. dans le secteur public, on a vu monsieur martin faire des promesses de protéger le système de santé public. mais qu’est-ce qui est arrivé? une augmentation rapide de la privatisation, à but lucratif, et à cause de ça, il y a des gens, qui reçoivent maintenant des factures pour les soins. au canada, on ne doit pas recevoir de facture chez eux, c’est le gouvernement qui doit payer, c’est tout le monde qui doit payer, quand quelqu’un a besoin de soins. c’est le principe primordial et on va proposer des lois pour le protéger.

voilà monsieur harper, en disant, qu’il préfère une augmentation dans le secteur privé, ce n’est pas grave, c’est son idéologie. mais monsieur martin, quand il dit qu’il veut arrêter les privatisations! pendant douze ans, quelles actions a-t-il pris? les pénalités aux provinces ont tombé sous son gouvernement pour la privatisation. et ça dérange le système parce que les médecins, les infirmières doivent quitter le système public pour prendre les emplois dans le secteur privé et on aura de plus grands problèmes et des plus grandes listes d’attentes dans ce cas-là.

mon arrière-grand-père était un aveugle qui a lutté pour les pensions pour les handicapés. alors je tiens à cœur cette question. c’est la raison pour laquelle nous avons proposé une initiative pour les soins chez vous, les soins de longue durée. et ça, c’est important avec une nouvelle loi pour les handicapés au sein du parlement.

une question qui me tient à cœur parce que ça fait plus de 20 ans que j’ai travaillé avec les lesbiennes, les gais pour assurer qu’ils puissent avoir des droits comme les tous autres citoyens et citoyennes. ça fait si longtemps qu’ils ont travaillé pour cet objectif d’avoir l’égalité. je suis très fier… d’avoir eu l’occasion de me soulever dans la chambre des communes pour voter pour les droits égaux pour tout le monde et je trouve que le npd était là au total pour appuyer cette initiative et nous serons là la prochaine fois. on sait que monsieur harper va avoir un vote libre sur une question des droits de la personne, on sait qu’une quarantaine de libéraux ont voté contre l’égalité au sein du parti libéral mais moi et le npd seront là pour les droits de la personne, sans équivoque.

la question de la constitution, la charte, c’est très important. moi, ce que je tiens à cœur, quand je rencontre les gens maintenant, qu’ils me démontrent leur symbole de leur mariage avec des larmes dans les yeux, ça, c’est la raison pour laquelle nous travaillons pour les droits.

quand … a été trouvé mort gelé pendant l’hiver à un bloc de ma maison, ma femme et moi, nous avons décidé de consacrer plus d’efforts pour la construction de logements sociaux et abordables et avec tous ceux et celles qui peut-être comme vous avez demandé la question, nous avons essayé d’augmenter la pression sur monsieur martin et son équipe des libéraux parce qu’ils ont coupé tous les financements de logements sociaux et abordables il y a des années. il a dit il y a quelques secondes qu’il a présenté un budget qui avait 1,6 milliards de dollars pour le logement social, mais sa préférence était de donner un grand cadeau aux grandes entreprises avec une grande réduction d’impôts appuyées par monsieur harper. c’est le npd qui a insisté, qui a demandé, exigé que cette réduction des impôts pour les entreprises soit remplacée par cet investissement. nous avons besoin d’un tel investissement chaque année, pour le futur.

quand notre député charlie angus m’a amené … au mois de juillet pour me démontrer la situation absolument incroyable, terrible, injuste dans cette communauté. je trouvais que c’était incroyable, alors nous avons demandé de l’action au gouvernement. aucune réponse. jusqu’au point que la communauté doit prendre des avions pour sortir. et ce n’est pas la seule communauté. quand on parle aux leaders des communautés autochtones, métis, inuit, on trouve que c’est un problème qu’on a partout au canada. grand parleur, monsieur le premier ministre.
merci pour la question et c’est la raison pour laquelle nous avons proposé un investissement et une initiative pour augmenter le nombre d’espace dans les garderies partout au canada. on a écouté une telle promesse depuis des années, des décennies presque, de la part des libéraux. mais parce que nous avons eu un parlement minoritaire, on a finalement quelques petits résultats. mais ce qu’on a besoin, c’est d’un autre engagement, parce qu’il y a des centaines de milliers de familles qui attendent les espaces. ce que monsieur martin a souligné, c’est un autre investissement qui va commencer dans cinq années. mais… ce n’est pas vraiment… c’est une promesse vide. ce que nous voulons, c’est avoir un système de garderies public, à but non-lucratif, avec une loi qui gouverne la situation et… d’augmenter le crédit d’impôt pour les personnes… les moins faibles… de revenu faible pour leurs enfants et de nouveaux espaces.

[thème=layton.économie]
merci monsieur. c’est clair que tout le monde veut avoir une réduction de leurs impôts. nous avons proposé une augmentation des crédits pour ceux et celles qui ont des revenus faibles, pour aider directement les gens d’une manière spécifique et importante. mais je sais aussi que les *canadiens et les *canadiennes ont des priorités. quelles priorités? tout d’abord, les soins pour les aînés et nous avons mis de l’avant une initiative pour aider avec les soins de longue durée, les soins à domicile pour nos aînés qui ont travaillé si fort pour bâtir ce pays-là. et aussi pour investir dans le futur. pour aider les jeunes à avoir l’éducation et la formation qu’ils ont besoin pour créer une économie forte pour le futur. c’est une question de priorités. les réductions d’impôts proposées par les autres partis, incluant des réductions pour les grandes entreprises et dans les investissements.
les impôts. et nous l’avons proposé. mais je dois retourner… on a besoin des garderies, de logements sociaux et de soins pour les aînés à faibles revenus. ce sont les priorités des *canadiens et des *canadiennes et nous voulons les poursuivre. mais monsieur martin, vous ne pouvez pas dire aux gens… que vous allez baisser les impôts après … après avoir fait les investissements, ce n’est pas la vérité.

quand on écoute monsieur yvon godin, en parlant des travailleurs saisonniers, du besoin de régler le système d’assurance-chômage, on sait qu’il y a quelqu’un pour lutter pour les gens. mais on a besoin de plus de députés qui peuvent faire ça. monsieur martin peut dire que les régions rurales doivent être quelque chose d’important. mais où sont les résultats? où sont les actions de la part du gouvernement? c’est la raison pour laquelle le npd appuie une approche qui indique qu’il y a le besoin d’un programme pour les secteurs les plus importants : pour le secteur forestier, les mines, les secteurs d’agricultures, la pêche. on a toutes sortes de secteurs dans les coins ruraux qui ont besoin d’une stratégie. mais on ne la trouve pas au sein du gouvernement maintenant, dans le nord de l’ontario, dans l’ouest on a les mêmes besoins et le npd est là pour s’assurer que ce soit le cas.
c’est une question primordiale parce que nous avons eu une réduction de 129000 emplois dans le secteur manufacturier pendant les derniers 12 mois. et c’est à cause d’une stratégie vis-à-vis l’échange libre poursuivie par monsieur martin avec aucun effort d’assurer que les secteurs plus importants soient protégés, soient aidés pour être dans l’économie du ving-et-unième siècle. comme par exemple nous avons présenté une stratégie pour le secteur de l’auto, l’échange juste dans le secteur.

c’est une question importante parce que maintenant, et c’est incroyable de le dire : le gouvernement fédéral subventionne cette industrie, avec plus de 1,4 milliards de dollars. subventionner ce secteur, qui a des profits incroyables maintenant! ce qu’on a besoin, c’est d’une commission. contrairement à ce que monsieur harper dit, c’est absolument possible d’avoir une commission pour régler, pour examiner les prix, les profits de ce secteur au niveau fédéral. et c’est important de le faire au niveau fédéral parce que c’est le contexte dans lequel on peut vraiment faire les choses. nous avons demandé au gouvernement de donner de l’aide à ceux et celles qui doivent chauffer leur maison cet hiver. et on est bien contents que tout le monde ait essayé d’adopter une loi pour s’assurer qu’il y aura des résultats là-dessus. mais on doit aider les gens à essayer d’utiliser moins le pétrole aussi c’est important pour l’environnement.
oui, monsieur lamontagne, avec le déséquilibre fiscal, on a eu de grands problèmes, non seulement au niveau du gouvernement provincial, mais aussi au gouvernement municipal, et avec les gens eux-mêmes, dans leur vie quotidienne. ils cherchent les choses importantes comme l’éducation postsecondaire pour leurs enfants, mais monsieur martin veut donner de grandes réductions d’impôts pour les grandes entreprises au lieu de faire cela. au lieu d’investir dans le futur. c’était le npd, pendant les discussions du budget, il y a quelques mois, qui a insisté qu’au lieu de payer un grand cadeau aux grandes entreprises, on va investir pour essayer de corriger un peu, c’est pas total, mais un peu ce déséquilibre fiscal avec les investissements qui peuvent bénéficier aux gens, dans leur vie… la vie de leur famille, logement social, l’environnement. l’aide internationale, quelque chose aussi qui est important, une autre promesse que le canada n’a pas suivit comme il faut.
on n’est pas en 1995, monsieur martin? on a de grands surplus. qu’est-ce que vous voulez faire avec ces surplus-là? vous essayez, encore une fois, de donner de grandes réductions d’impôts aux grandes entreprises. ce n’est pas la décision qu’on doit prendre maintenant. on doit faire des investissements pour le futur. vous faites des promesses, mais aucun résultat.
monsieur harper, vous allez réduire les impôts avec les surplus. nous, nous allons investir dans les choses importantes et ça, c’est la stratégie pour régler le déséquilibre qu’on a.

[thème=layton.unité]
mes racines sont au québec et j’ai grandi à vaudreuil alors c’est une question que j’ai à cœur. je trouve que c’est de terrible, d’avoir une constitution que le québec n’a pas signé, et c’est quelque chose qu’on doit régler. comment? pas avec les politiques des libéraux, qui essaient d’acheter l’appui pour le canada des *québécois et des *québécoises. on doit commencer par les enjeux pour les activités, les propositions positives, qui respectent les valeurs des *québécois et leurs objectifs. enfin, deuxième chose, c’est d’ouvrir une piste de discussion pour une réconciliation, parce que cette division, avec l’emphase qui est mise pendant cette campagne électorale, avec le bloc qui ne veut pas du canada, les conservateurs qui veulent un canada plus américain, on a les libéraux, qui veulent un canada plus libéral. nous sommes le seul parti qui propose de faire fonctionner le canada, d’une façon où tous les citoyens et les citoyennes pourront participer.
moi, j’espère que oui. un fédéralisme respectueux, flexible. mais maintenant, nous sommes en train de discuter de comment le québec va partir. pour moi, la question primordiale est : qu’est-ce qu’on peut faire pour s’assurer que le québec reste au sein du canada et que les *québécois et les *québécoises aient le sentiment de faire partie de quelque chose de positif, important, respectueux?

merci, c’est une question que notre député yvon godin soulève tout le temps, quand il demande quand les services seront disponibles pour les communautés francophones hors-québec. même si c’est dans le nord de l’ontario, à timmins, au nouveau-brunswick, partout, on a des communautés fortes, intéressantes, vivantes, mais où se trouvent les investissements? je trouve que le gouvernement ne s’est pas préoccupé comme il faut… avec l’aide, l’appui nécessaire. par exemple, quand on a eu ces grèves, ces lock-outs, plutôt, à radio-canada, pendant les années et les mois passés, les gens ont perdu leurs services de connaître ce qui arrive dans leurs communautés, et aucune action positive de la part du fédéral. c’est le npd qui va soulever cette question, encore une fois.

je trouve… pardon monsieur duceppe, mais la plus grande raison de l’augmentation d’appui au bloc et au parti québécois maintenant peut-être, ce sont les politiques du parti libéral, leurs efforts d’acheter l’appui des *québécois et des *québécoises. ce n’est pas une attitude respectueuse et je sais qu’il y a une grande réaction. je comprends cette réaction. ce que nous proposons, c’est une autre option. c’est le npd qui partage les valeurs de la grande majorité des *québécois et des *québécoises. des valeurs comme l’entraide, l’environnement, la paix. nous sommes un parti qui respecte le québec. j’invite les gens à nous joindre en appuyant le npd pour que, quand je me lève dans la chambre des communes, je puisse parler pour un grand nombre de *québécois et de *québécoises qui veulent changer les choses, qui veulent voir des résultats dans un contexte de justice sociale. merci.

on peut écouter les vieilles chicanes, encore une fois. on peut choisir du pareil au même, ou on peut choisir une nouvelle direction, une direction de réconciliation, un canada qui peut fonctionner pour tout et tous.
quand les gens du québec écoutent monsieur martin en disant qu’on doit travailler ensemble, il n’y a pas de réaction très positive. et les *canadiens et les *canadiennes d’un océan à l’autre doivent comprendre ça. c’est parce que le scandale des commandites a démontré que les libéraux sont là pour eux-mêmes, pas pour les *québécois et les *québécoises. ce n’était pas une attitude respectueuse, ils ont empiré la situation. c’est important non seulement pour les *canadiens et les *canadiennes, mais aussi pour les *québécois et les *québécoises qui veulent avoir un pays qui peut mieux fonctionner, que nous pouvons bâtir le pays de nos rêves, de ne pas choisir encore une fois le parti libéral qui a empiré la situation. choisissez un parti fédéraliste qui comprend bien le québec, qui veut essayer avec tous de construire le pays que nous voulons.

c’est une expression utilisée par david suzuki aussi, quand il nous demande de penser à l’avenir et de créer un pays et un monde, et un pays ici au canada pour la prochaine génération. nous pouvons le faire. on a, au canada, les capacités, l’intelligence et l’énergie d’améliorer les choses. la justice sociale : au lieu de l’augmentation de la pauvreté des enfants que nous voyons maintenant depuis 12 ans, on peut changer les choses. l’environnement : au lieu d’avoir une augmentation de la pollution, on peut changer ces choses-là. c’est ce que nous allons faire.

[thème=layton.fermeture]
d’abord, merci d’avoir pris le temps de nous écouter ce soir. vous avez entendu les promesses vides et coûteuses des libéraux et des conservateurs, pas beaucoup d’idées nouvelles du bloc. alors pourquoi leur faire encore confiance? il est temps de changer les choses. on vous propose des députés qui auront à cœur les intérêts des familles, des travailleurs, des jeunes, des aînés, de tous les autres. choisir le npd, c’est choisir une équipe de députés qui va travailler pour faire avancer les choses, comme nous l’avons fait au cours des derniers mandats. nous avons obtenu des résultats concrets pour vous et vos familles. avec plus de députés du npd, nous obtiendrons plus de résultats. c’est ce que nous offrons, pensez-y bien. entre temps, je vous souhaite de joyeuses fêtes.

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